Lamborghini Centenario LP 770-4 : joyeux anniversaire ! - Vidéo en direct du salon de Genève 2016
Manuel Cailliot , mis à jour
1916. C'est l'année de naissance du fondateur de la marque au taureau, Ferrucio Lamborghini. Pour lui rendre hommage, la marque dégaine un nouveau modèle en série limitée, très symboliquement baptisé Centenario. Et comme d'habitude avec les séries spéciales, c'est du lourd niveau look.
Un châssis carbone, une carrosserie carbone, des appendices aérodynamiques de partout, la Centenario ne fait pas dans la dentelle. Toutefois moins exhubérante qu'une Veneno, elle fait pourtant passer le style de la Huracan pour un timide...
La lame avant, les bas de caisse déporté, l'aileron qui se déplie à haute vitesse en jetttent, mais ce n'est rien comparé au gi-gan-tesque diffuseur arrière. On imagine sans peine ce dernier s'abaisser et pouvant parfaitement servir à creuser des sillons (profonds !) dans un champ, ce qui ramènerait cette Lamborghini au glorieux temps où la marque était le troisième plus gros fabricant de tracteurs d'Italie...
Ce design, on l'aime ou on le déteste et les avis étaient très partagés sur le stand, mais comme souvent, il ne laisse pas indifférent.
En tout cas, pour tracter, elle va tracter cette Centenario. Basée techniquement sur l'Aventador, elle en reprend le V12 atmosphérique, dont la puissance, comme le nom de l'auto l'indique, est portée à 770 ch à 8 500 tours/min, tandis que le couple culmine à 690 Nm à 5 500 tours.
Les performances sont à couper le soufle (littéralement) avec un 0 à 100 escamoté en 2,8 secondes tandis que la barre des 300 km/h est franchie au bout de 23,5 secondes seulement. La vitesse maximale ? 350 km/h, pas moins. A ce niveau, seul Bugatti peut lutter... Il faut dire que le "tout carbone" permet de contenir le poids à 1 520 kg à sec, ce qui est remarquable connaissant le gabarit de la voiture, la transmission intégrale et le lourd V12. Le rapport poids/puissance de 1,97 kg par cheval parle de lui-même.
La tenue de route est encore améliorée par la présence d'un châssis à 4 roues directrices (solution qui semble se démocratiser un peu partout, Porsche, Ferrari et ... Renault !), qui améliore la maniabilité et la stabilité dans les courbes.
A l'intérieur, on retrouve un mélange de fibre de carbone (toujours) et d'alcantara tandis que l'équipement sera complet, avec tout ce que l'on peut retrouver dans les autos du groupe Volkswagen. Grand écran de 10,1 pouces, compatibilité Apple Car Play, navigation internet, accès aux média sociaux via une connexion 3G/4G, radio numérique, etc. De plus l'ordinateur de bord embarque une fonction télémétrie, preuve que la Centenario est aussi faite pour limer l'asphalte des circuits. Il y a même la place dans le coffre avant pour deux casques intégraux de compétition.
La Centenario sera produite en 40 exemplaires. Vingt coupés et 20 roadster. Chacun coûte la modeste somme de 1,75 millions d'euros hors taxes. Ils sont déjà tous vendus.
L'instant Caradisiac : interdit aux journalistes
Vous êtes bien d'accord sur le fait que les journées presse sont théoriquement réservées, comme leur nom l'indique, bah... à la presse. Pas pour certaines marques, dont Lamborghini. A deux heures de la fermeture de la première journée, je me suis vu interdire l'accès au stand, sous pretexte que "il y avait des VIP et des clients potentiels, donc maintenant le stand leur est réservé". Impossible donc de travailler avant le lendemain matin, soit la deuxième journée. D'autres marques de prestige procèdent de la même façon. Et franchement, c'est inadmissible. Comment a-t-on pu penser que je ne pouvais pas être client moi aussi ?
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