Latino garage club : la restauration à la sauce tex-mex
C'est une émission auto de plus qui va débarquer sur les petits écrans dans quelques jours sur Discovery Channel. Mais si cette dernière répond aux codes classiques du genre, c'est dans un format efficace qui met en avant une tendance qui fait aujourd'hui référence aux US : le custom latino.
Encore ? Les émissions de restauration d’auto deviennent un genre télévisuel à part entière. Et pas une plateforme, ni une chaîne thématique ne veut rater le coche, d’autant que les audiences sont souvent à la hauteur. Entre les productions françaises, et les achats de programmes anglais ou américains, le choix est presque aussi vaste que la production automobile.
Le dernier avatar en date qui déboule le 31 août sur Discovery Channel s’appelle Latino Garage Club. Chaque mercredi soir à 21 heures, durant 10 épisodes d’une heure, Javier Ponce, alias « Shorty », et sa bande vont transformer en or une vieillerie, passant d’une Chevrolet Impala à un Combi VW T1.
Châssis surbaissé, mais tuning discret
Ce latino texan et sa team se sont spécialisés dans une forme de rénovation emprunte de hot rod chicano et qui est en train de devenir le standard de la restauration US. Un genre qui mêle le tuning, le vintage et un zest de m’as-tu vu. Au menu, des autos au châssis tellement surbaissé qu’un brin d’herbe dépassant de la chaussée est capable de rayer les bas de caisse.
Dans l’un des épisodes, Shorty s’attaque à une splendide Chevrolet Impala V8 de 1966. La transformation est évidemment saisissante, et l’émotion de son propriétaire, lorsqu’il découvre son auto restaurée l’est tout autant. Le tout est parfaitement emballé dans une réalisation capable de tenir en haleine un téléspectateur qui se fiche des autos anciennes comme de sa première vidange. Surtout, l’équipe de Shorty travaille plutôt sobrement sur le joli cabriolet. Pas de sticker singeant des flammes sur le profil, ni de sortie d’échappement inutilement surdimensionnée.
On peut évidemment relativiser l’accroche de l’émission « le rêve américain ne serait pas complet sans une caisse du tonnerre », mais force est de reconnaître que l’atelier ou se niche le Shorty’s Custom Paint, du nom de la boîte que dirige le héros, est bourré de talents qui, des mécanos aux peintres en passant par les carrossiers et les selliers savent transformer la rouille en or. Et certainement en espèces sonores et trébuchantes.
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