Le commissariat à l'énergie atomique va travailler les vibrations des véhicules
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) vient d'annoncer un partenariat avec la start-up Carfit pour la création d'un pôle commun de développement afin de travailler sur l'intelligence artificielle appliquée à l'automobile. Un exemple de plus de l'arrivée d'acteurs tiers dans le monde de la voiture.
Cette année, la jeune start-up américaine Carfit a fait parler d'elle avec la création d'un boîtier de "maintenance prédictive". En clair, il s'agit d'un petit outil électronique que l'on place sur le volant et qui analyse les vibrations et sons émis par la voiture pour détecter l'usure de certains organes qui ne sont pas analysés par la voiture : amortisseurs, freins, pneumatiques ou encore direction.
L'entreprise américaine, qui possède aujourd'hui un pied à terre en France, annonce la création d'un pôle de développement commun avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), afin de poursuivre les travaux dans les analyses vibratoires.
Le but est d'affiner l'analyse de ces données un peu particulières afin de prédire au mieux les défaillances mécaniques d'organes vitaux (freins, pneus et amortisseurs) et de planifier le plus justement possibles les opérations de maintenance.
Evidemment, ce genre de dispositif est avant-tout destiné aux flottes et aux garages, mais Carfit propose malgré tout le boîtier "Puls" aux particuliers. Celui-ci se place ainsi sur le volant et communique avec une application sur smartphone qui indique les possibles usures prématurées.
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