Le gouvernement va aider les équipementiers automobiles
Un plan d'aide pour les équipementiers basé en France sera présenté dans quelques semaines.
La transition forcée vers l'électrique bouscule les constructeurs. Et dans leur sillage, les équipementiers sont encore plus secoués, notamment ceux qui sont spécialisés dans les activités liées au moteur thermique. Les entreprises dédiées au diesel (l'usine Bosch à Rodez est le meilleur symbole) et les fonderies sont les plus menacées.
Le gouvernement est conscient de la casse sociale que cela peut représenter. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a fait savoir qu'un plan d'accompagnement pour les équipementiers sera présenté "dans les prochaines semaines".
Devant la commission des affaires économiques au Sénat, il a alerté sur le fait que "la transformation technologique de l'industrie automobile va beaucoup plus vite que prévu". Les équipementiers sont également touchés par la hausse du coût de l'énergie et des matières premières, et sont aussi impactés par la pénurie de semi-conducteurs.
À l’issue du premier confinement, un plan de relance de l'industrie automobile française de huit milliards d'euros avait déjà été mis en place. Deux autres milliards ont été promis par l'État à la rentrée 2021. Le ministre a ajouté avoir rencontré à nouveau les dirigeants de Renault et Stellantis, le gouvernement souhaitant que les marques jouent aussi le jeu en aidant les équipementiers qui les fournissent.
Selon la Plateforme Automobile, une association qui représente le secteur, 65 000 emplois sont menacés par la transition vers l'électrique en France.
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