Le pétrole repart à la hausse
Pour les consommateurs d’or noir c’est un coup de pompe mais pour les producteurs de la même matière c’est tout simplement un bon coup. Ce qui vient d’être décidé à Vienne met peut-être un terme à un cycle imposant un prix bas du baril du pétrole. Les quatorze pays producteurs réunis au sein de l’OPEP se sont en effet accordés pour réduire leur production de pétrole.
Une nouvelle que les marchés n’ont pas tardé à prendre à leur compte puisque le prix du baril a grimpé et dépassé à Londres 50 dollars, en hausse de 8 %. C'est déjà nettement supérieur au point bas de fin janvier, où il était tombé à 27 dollars. Au passage, c’est le premier accord conclu depuis 2008 pour réduire la production de brut. L’objectif est de limiter l'offre mondiale.
L’Arabie saoudite, l'Iran et l'Irak se sont montrés conciliants malgré les divisions qui les opposent sur la scène internationale. Il faut dire que, depuis deux ans, les caisses de ces états ont du mal à se remplir avec un pétrole au plus bas.
Maintenant, sommes-nous condamnés à une répercussion elle aussi à la hausse à la pompe ? Il faut s’y attendre et la note sera d’autant plus douloureuse que, jusque-là, la hausse des taxes pour des raisons écologiques était transparente avec un baril au plus bas.
Ceci dit, un point d’équilibre peut être espéré. Selon les expertes, si le même baril grimpe jusqu’à 60 ou 65 dollars, les producteurs de pétrole de schiste américains redeviendraient rentables. Ce qui jouerait sur la loi de l’offre et de la demande en faisant à nouveau basculer la balance du côté de l’offre.
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