Les Allemands pour le moment incapables de s'entendre sur les batteries
Le ministre allemand des Transports et Angela Merkel ont reçu en réunion les trois dirigeants des plus grands groupes automobiles allemands : Volkswagen, BMW et Mercedes. Le but était de tenter d'avancer sur le dossier d'un consortium sur la batterie en Europe, mais malheureusement sans succès, ce qui a visiblement le dont d'agacer le gouvernement.
Angela Merkel a reçu lundi Harald Krueger (BMW), Herbert Diess (Volkswagen) et Ola Kallenius (Mercedes) dans une réunion pour discuter de l'avancement d'un projet commun de batteries afin de concurrencer les Asiatiques. Malheureusement, les discussions n'ont mené nulle part. Tous n'ont pas les mêmes envies de collaborer, et BMW affiche clairement son intention de ne pas "trop en faire". Le directeur financier de BMW a en effet déclaré qu'il ne voyait pas l'intérêt pour "chaque constructeur de faire ses propres batteries". La marque bavaroise peut entrer dans un consortium ou participer à certains projets, mais "pas plus" (source : Automotive News).
Une annonce qui va évidemment à contre-courant de l'Airbus de la batterie voulu par nombre de politiques et industriels européens, inquiétés par la trop grande domination des Asiatiques dans le domaine de la batterie. Chez BMW, l'approvisionnement en Asie ne semble pas un problème, le géant allemand ayant même un accord avec le leader mondial, le chinois CATL.
Cette attitude de BMW semble en tout cas agacer le ministre des Transports qui a "un petit problème avec le fait que les voitures électriques intéressantes n'arriveront que dans quelques années". Andreas Scheuer fait probablement référence au fait que les Allemands sont pour l'instant incapables de proposer des voitures électriques accessibles au plus grand nombre, même si le groupe Volkswagen va lancer la triplette Seat Mii électrique/Skoda Citigo e iV/Volkswagen e-Up! prochainement.
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