Les auto-écoles contre la nouvelle épreuve du code de la route
Recalée ! La nouvelle épreuve du code de la route n’a même pas encore eu l’occasion d’être mise en œuvre que la voilà en constat d’échec. En cause, ces nouvelles questions à intégrer dans l’examen, 1 000 interrogations supplémentaires à proposer aux candidats dès le 18 avril prochain. Une échéance bien trop proche clame un Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) qui appelle à la manifestation lundi prochain.
Prenez vos dispositions lundi, pour aller au travail et déposer les bambins à l’école. Le trafic risque d’être perturbé et notamment à Paris dès 07h00 aux portes de la capitale jusqu’au Champ-de-Mars. Le principal syndicat des auto-écoles y promet en effet une opération escargot pour protester contre la mise en œuvre des nouvelles questions à l’examen du code de la route.
"Nous venons de recevoir les nouveaux codes. On n'a pas le temps de former les enseignants à toutes les nouvelles questions et c'est beaucoup trop court pour préparer les élèves à un examen qui doit entrer en vigueur le 18 avril", clame à l'AFP Eglantine Douchy, du Conseil national des professions de l'automobile (CNPA). "C'est comme si on changeait le programme du bac deux mois avant. C'est inimaginable. Nous demandons un report de quatre mois du nouvel examen".
Le CNPA représente11.000 exploitants d'auto-écoles, une profession qui compte d’autres syndicats qui, eux, n’appellent pas à manifester. Car ces nouvelles questions s’inscrivent dans une conjoncture plus générale d’une refonte de l’examen du permis de conduire qui, elle, est acceptée. On rappellera que cette réforme vise notamment à réduire les délais de passage du permis à 45 jours, soit la moitié du temps moyen d'attente aujourd'hui. Un délai pouvant aller jusqu'à six mois dans certaines régions.
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