2. Les bugs que nous avons expérimenté en Citroën ë-C3 sur 1 000 kilomètres
Précisons-le tout de suite : nous n’avons pas subi de panne grave pendant notre long périple. Les clignotants fonctionnaient et aucun message de dysfonctionnement du groupe motopropulseur n’est venu perturber notre voyage.
Hélas, il restait bien quelques problèmes à régler au moment où nous avons effectué ce trajet (le 20 décembre dernier, pour rappel). Point le plus gênant, il était tout simplement impossible d’afficher la consommation de la voiture en temps réel. « En attendant la résolution définitive des bugs de l’ordinateur de bord, l’affichage de la consommation reste désactivé », nous a précisé un communiquant du constructeur.
Les sons stridents émis par l’alerte de survitesse, de franchissement de ligne et de changement de la limitation de vitesse deviennent vite insupportables mais restent heureusement désactivables (même s’il faut refaire la manœuvre à chaque redémarrage à cause de la norme GSR2). Et on a surtout remarqué que les limitations de vitesse inscrites sur le combiné d’instrumentation étaient souvent fausses voir totalement délirantes (des 30 km/h ou 50 km/h parfois affichés sur l’autoroute par exemple). Il reste encore du travail aux spécialistes de l’électronique embarquée de la voiture chez Citroën, même si cela a peut-être été réglé depuis.
Plus insolite et nettement moins électronique, nous avons aussi constaté le détachement de la commande en plastique permettant de régler la hauteur du siège conducteur (qu’il nous fallait donc remboîter pour l’utiliser correctement). Enfin, l’estimation de l’autonomie restante, d’une imprécision déjà notoire sur les Peugeot E-208 et autres précédentes citadines électriques de Stellantis, ne montre jamais des chiffres réalistes sur autoroute : l’ordinateur de bord fait un « reset » à chaque redémarrage après la charge, ne se souvenant jamais de la consommation sur les dernières dizaines de kilomètres avant l’arrêt. On se retrouve donc, sur l’autoroute en roulant à 130 km/h, avec plus de 300 kilomètres d’autonomie restante au tableau de bord après chaque charge alors que la voiture peut en faire la moitié dans ces conditions. Une autonomie restante qui fond ensuite comme de la neige dans un volcan.
Derniers petits détails : la remontée automatique de la vitre côté conducteur est désactivée en attendant l'arrivée d'un correctif. A la sortie du péage, il faudra donc rester appuyer sur le bouton pour la remonter. Et le témoin d'airbag passager du plafonnier reste allumé en permanence.
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