2. Les citadines
Pour 25 000 euros, le choix est vaste dans la catégorie des mini-citadines mais les citadines ne sont pas en reste. Voici les dernières nouveautés du secteur accessibles avec ce budget limité à 25 000 euros, et l’on peut même choisir des modèles hybrides.
Audi A1 citycarver
Ce n’est pas un SUV mais les protections plastiques qui habillent les ailes, les sabots couleur alu et la garde au sol relevée en donnent l’illusion. Cette version citycarver de la petite Audi A1 se veut baroudeuse mais trouvera plus souvent dans les rues que sur la terre. L’Audi A1 citycarver est affichée à un tarif élevé mais on peut choisir la version d’entrée de gamme avec le petit moteur 1.0 TFSI de 95 ch et la finition Design. L’équipement est correct avec un écran d’infodivertissement de 8,8 pouces (22 cm de diagonale), l’instrumentation numérique, la climatisation manuelle… Le moteur de 95 ch assez agréable, mais manque un peu de vigueur dans les montées. Cette auto dans cette configuration est affichée à 25 080 € et le choix de la couleur se limitera à la couleur blanche, la seule qui n’est pas facturée en option.
Citroën C3
La Citroën C3 est née en 2016 et vient de bénéficier d’un lifting qui la rend encore plus désirable. Ce restylage a changé la face du véhicule qui devient plus expressive avec une calandre modifiée et des feux remaniés. Dommage que la marque n’a pas profité de ce lifting pour améliorer la qualité des matériaux de l’habitacle, en retrait par rapport à la concurrence. Avec 25 000 euros on a le choix et l’on peut prendre n’importe quel moteur essence ou le diesel de 100 ch. Nous vous conseillons la Citroën C3 équipée du bloc essence 1.2 PureTech de 110 ch en finition Shine (la finition haut de gamme). Très confortable, cette version affiche de beaux Airbumps (protections latérales) redessinés. Elle dispose de la climatisation automatique, d’un écran tactile de belles dimensions avec GPS intégré, de jantes alliage… De plus, son moteur trois cylindres de 110 ch associé à une boîte manuelle à six vitesses est suffisamment performant (sans transformer la C3 en sportive) pour que les voyages au long cours se passent bien. Quant à son tarif, il est de 20 600 €. Vous pouvez aussi opter pour la version à boite auto EAT6 qui est quant à elle affichée à 22 000 €.
Honda Jazz Hybride
Attention, il ne s’agit pas de la Honda Jazz ancienne génération et thermique qui est toujours au catalogue du constructeur japonais, mais du nouvel opus qui est hybride. La Honda Jazz hybride dispose d’une motorisation constituée de deux moteurs électriques i-MMD (un de 20 ch recharge la petite batterie lithium-ion et l’autre de 109 ch assure la propulsion) et d’un moteur à essence de 1,5 litre de 87 ch. La puissance maximale cumulée est de 98 ch. Le style de la Honda Jazz peut surprendre et son profil s’apparente à celui d’un minispace plutôt qu’à celui d’une citadine. Cela se confirme à bord avec de la place à l’arrière pour deux grands adultes et une modularité originale (Magic Seat) avec les assises de la banquette qui peuvent se relever. Le coffre est d’un volume conséquent et affiche 306 litres. L’équipement est complet à partir du premier niveau de finition avec régulateur de vitesse adaptatif, maintien dans la voie et reconnaissance des panneaux, climatisation automatique, sièges chauffants, instrumentation numérique, rétroviseurs réglables et rabattables électriquement, etc. Au volant, le système électrique est surtout sollicité en ville et le moteur thermique pratiquement toujours utilisé hors des limites de la ville. Tout est transparent pour le conducteur, car on n’a pas cette hausse du volume sonore comme sur certains hybrides de la concurrence, la Honda la Jazz bénéficiant de rapports virtuels faisant varier le régime en fonction de l’accélération, comme pour un véhicule thermique à boîte auto. Pour ce qui concerne la consommation, la Honda Jazz est d’une sobriété exemplaire avec une consommation de moins de 4 litres en moyenne. Pour ce qui concerne le choix de la version, on peut opter pour n’importe quelle finition, l’Exclusive, la plus haut de gamme (avec GPS, radars de stationnement avant et arrière, entrée et démarrage sans clé) affichant un tarif de 25 190 €.
Hyundai i10
La marque coréenne croit toujours aux mini-citadines alors que de nombreux constructeurs désertent la catégorie. La Hyundai i10 est plus moderne avec une nouvelle calandre, de nouveaux projecteurs… À l’intérieur, l’ambiance est un peu terne même si cette auto présente bien et dispose d’une offre d’équipements digne d’une berline plus grande. À propos de gabarit, la nouvelle Hyundai i20 a conservé la plateforme de l’ancienne génération mais l’empattement a été augmenté de quatre centimètres et cela se sent à l’intérieur pour les passagers de la banquette arrière qui profitent de davantage d’espace. Compte tenu du budget de 25 000 euros on pourra choisir la finition la mieux adaptée à vos envies. En ce qui concerne la motorisation, il est préférable de laisser de côté le bloc essence 1.0 de 67 ch pour choisir celui le 1.2 de 84 ch qui offre beaucoup plus de polyvalence à la petite auto coréenne. On peut même opter pour le plus puissant, le 1.0 T-GDI de 100 ch qui est associé à la finition N Line. Le tarif grimpe alors à 17 700 €, est-ce bien raisonnable pour une mini-citadine ?
Hyundai i20
Pas encore essayée, la nouvelle génération de la Hyundai i20 a sur le papier tout pour plaire. Déjà la précédente génération était sortie troisième d’un de nos comparatifs sur les citadines, on imagine sans mal que la petite nouvelle pourra faire aussi bien, sinon mieux. La nouvelle venue se dote de deux blocs essence, l’un de 84 ch, l’autre de 100 ch qui peut être associé soit à une boîte manuelle, soit une boîte auto DCT-7. Ce bloc 1.0 T-GDI de 100 ch est de type mild-hybrid, c’est-à-dire qu’il est associé à un petit moteur électrique 48 V qui sert de générateur et aide le véhicule lors des relances. Pour un budget de 25 000 € on peut choisir n’importe quelle finition (elle est très bien équipée en entrée de gamme) et l’une des deux motorisations, les tarifs débutant à 15 950 € pour culminer à 25 300 €.
Mazda 2
Méconnue chez nous, la Mazda 2 mérite pourtant le détour. Elle vient d’être restylée et a reçu de nouveaux équipements au passage. Plus qu’un seul moteur essence au catalogue, un bloc de 90 ch qui adopte la micro-hybridation. Il est associé à une boîte manuelle (il existe en version non-hybride avec boîte auto et finition haut de gamme Exclusive Edition). Grande par la taille (4,07 mètres de long) mais pas très habitable malheureusement, la Mazda 2 affiche un joli minois. À bord la qualité de la finition est à mettre en exergue mais l’ambiance est sombre et austère. Sur la route, la Mazda 2 se comporte très bien et malgré le peu de puissance. Le moteur est vif et l’agrément de conduite est au rendez-vous, on apprécie aussi la sobriété de ce bloc micro-hybridé. L’offre de la Mazda 2 débute à 17 650 € et se termine à 23 850 €.
Opel Corsa
Cousine technique de la Peugeot 208, l’Opel Corsa existe, comme la citadine française, en versions thermiques et électrique. Une électrique qui rentre dans notre budget, puisque si elle est vendue en entrée de gamme 31 300 €, avec le bonus gouvernemental de 7 000 € réservé aux véhicules électriques de moins de 45 000 €, le tarif s’affiche à 24 300 € TTC (pour plus d’informations, voir le chapitre suivant : pourquoi pas une électrique ?). Pour les moteurs thermiques, on a le choix entre trois moteurs essence (75, 100 et 130 ch) et un diesel de 100 ch. Pour les finitions le choix est vaste, seule la finition haut de gamme Ultimate avec le bloc Puretech de 100 ch associé à la boîte auto EAT8, dépasse notre budget. Reprenant la même plate-forme que la Peugeot 208, l’Opel Corsa se montre pratiquement aussi efficace sur la route que la petite française. L’Opel Corsa est un peu plus ferme en suspension et à peine moins confortable que la 208, le seul souci vient de la direction qui est moins réactive que celle de la citadine sochalienne. Enfin, l’insonorisation est moins poussée que pour la Peugeot 208. Afin de bénéficier d’un équipement complet et d’un bon niveau de performances, Caradisiac vous conseille la version Opel Corsa 1.2 Turbo de 100 ch avec boîte de vitesse manuelle au tarif de 20 800 €.
Peugeot 208
Pour renouveler sa Peugeot 208, le Lion a fait de gros efforts techniques (nouvelle plateforme) et de présentation. Avec ces feux de jours en forme de crocs (de série à partir du deuxième niveau de finition), cette nouvelle génération de Peugeot 208 ne passe pas inaperçue. Si elle affiche beaucoup de sex-appeal, elle se montre une redoutable routière avec un châssis très dynamique et sécurisant. À bord on retrouve le i-Cockpit avec petit volant, une instrumentation numérique est désormais de série et un écran multimédia (de 7 à 10 pouces en fonction de la finition choisie) complète le tout. Seul bémol, si la petite Peugeot 208 a pris quelques centimètres en longueur (4,06 m de long contre 3,97 m pour le précédent opus), l’habitabilité n’a pas progressé, elle se situe dans la moyenne de la catégorie. Le coffre avec un volume de 311 litres (c’est 80 litres de moins que la Renault Clio) n’est pas non plus un modèle du genre. En ce qui concerne l’offre d’équipements de cette auto, si la finition d’entrée de gamme ne met pas en valeur la Peugeot 208, avec les finitions intermédiaires et haut de gamme, on a droit à un équipement complet et à une auto qui devient plus attirante. Sous le capot, on a le choix entre trois essence (75, 100 et 130 ch) et un diesel de 100 ch. Une motorisation électrique est aussi disponible. Elle affiche 136 ch et plus de 300 km d’autonomie (voir chapitre suivant : pourquoi pas une électrique ?). Afin de bénéficier du meilleur couple motorisation-finition, Caradisiac vous conseille la Peugeot 208 1.2 PureTech 100 ch BVM6 Allure à 21 000 € ou à 22 700 € si l’on choisit cette auto associée à l’excellente boîte auto EAT8.
Renault Clio 5
Star de la catégorie des citadines au même titre que la Peugeot 208, la Renault Clio a été renouvelée en 2019. Cette cinquième génération est proche en ce qui concerne le style de celle qui l'a précédée. L’auto est plus basse (- 3 cm), plus large (+ 7 cm) et légèrement moins longue (- 1 cm). Cela se traduit visuellement par un épaulement de caisse plus marqué. Renault indique que 85 % des pièces sont nouvelles comme les projecteurs intégrant les feux de jour en forme de C, la calandre plus imposante, les nervures sur le capot ou les feux arrière 3D. Nouvelle plate-forme également qui peut accueillir une motorisation hybride en plus des moteurs thermiques habituels. Par rapport à la Clio 4, le mobilier de l’habitacle a été entièrement revu et la finition (un problème sur la précédente génération) est d’un très bon niveau. Avec un budget de 25 000 €, on peut s’offrir la plupart des versions de la Clio y compris la version avec motorisation hybride de 140 ch. Pour bénéficier du meilleur rapport prix/équipements nous vous conseillons en essence, la Renault Clio Intens 1.3 TCe 130 ch (EDC) à 24 000 € et en diesel la Renault Clio Intens 1.5 Blue dCi 115 ch à 23 000 €.
Renault Twingo
En 2019, la Renault Twingo s’est refait une beauté qui a modifié son aspect. Désormais, les feux de jour sont intégrés aux projecteurs avec une signature en forme de C, la grille de calandre gagne des éléments chromés tandis qu’à l’arrière, les feux adoptent aussi un dessin en forme de C. Dans l’habitacle, les changements sont minimes et se limitent à la présence d’un séparateur ajustable au pied de la console centrale qui peut accueillir un smartphone, un gobelet. Un nouveau système Easy Link fait également une apparition remarquée. La Renault Twingo est devenue depuis 2014 une propulsion et à l’arrière on a le choix entre trois blocs essence deux sans turbo de 65 et 75 ch et un moteur turbocompressé de 95 ch. À l’aise en ville où son rayon de braquage réduit fait merveille, la Renault Twingo a besoin d’un peu de puissance pour être à un bon niveau sur les grands axes. C’est pourquoi nous vous conseillons le bloc 0.9 Tce de 95 ch associé au choix à une boîte manuelle à cinq rapports ou auto EDC 6. Quant à la finition, l’Intens très bien équipée à nos faveurs. Enfin, la Renault Twingo arrive bientôt avec une motorisation électrique, voir à ce sujet le chapitre 3 : pourquoi pas une électrique ?
Suzuki Ignis
La Suzuki Ignis est une petite auto toute mignonne et pleine de ressources. Elle vient d’être restylée et se dote d’une nouvelle grille de calandre, de boucliers inédits, de nouveaux coloris intérieurs... Elle conserve cependant son style unique avec cette poupe très verticale. Au passage, les ingénieurs se sont penchés sur sa motorisation 1.2L Dualjet micro-hybride pour l’optimisée, augmenter la capacité de la batterie lithium-ion (de 3 à 10 Ah). Avec notre budget de 25 000 € on peut choisir n’importe quelle version, y compris la version 1.2 Dualjet Hybrid AllGrip à quatre roues motrices qui s’affiche à 17 160 €.
Suzuki Swift
La citadine Suzuki Swift a aussi droit à son restylage. Un lifting a minima en ce qui concerne l'esthétique avec une calandre revue et désormais traversée par un jonc chromé horizontal, des jantes redessinées ainsi que de nouveaux coloris. En revanche, son moteur micro-hybridé reçoit les mêmes évolutions que celui de l’Ignis. Comme pour cette dernière, on pourra choisir n’importe quelle version de la Suzuki Swift, notre budget de 25 000 € étant suffisamment conséquent.
Toyota Yaris
La Toyota Yaris affiche une nouvelle allure et se dote d’un intérieur tout en courbes. Les rangements sont nombreux et l’ergonomie est correcte. L’équipement est complet y compris en entrée de gamme : climatisation manuelle, entrée et démarrage mains libres, phares et essuie-glaces automatiques, connectivité Android/Car Play avec le système audio, freinage d’urgence automatique avec détection des piétons/cyclistes, aide au maintien de file, régulateur de vitesse adaptatif et même un airbag situé entre les passagers avant afin d'éviter que ceux-ci ne se cognent la tête en cas d'accident. Pour les hybrides c’est encore mieux avec climatisation automatique bizone, frein de parking électrique et accoudoir central. Et l’on a droit à un écran multimédia tactile de 8 pouces (avec touches de contrôle physiques) qui trône au sommet de la planche de bord. L’assemblage est parfait, les matériaux sont de qualité sans atteindre le niveau d’une Peugeot 208 ou d'une Renault Clio 5. Par contre l’auto est petite et l’habitabilité limitée, quant au coffre avec 286 litres, il n’est pas très généreux. Sous le capot on a le choix entre deux blocs thermiques essence de 70 et 120 ch et bien sûr une motorisation hybride de 116 ch. La nouvelle Toyota Yaris adopte aussi la plate-forme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture) dans une évolution dédiée aux voitures du segment B. Cette base est plus rigide de 37 % et le centre de gravité est abaissé. Deux avantages profitables au comportement routier. Cela se constate sur la route et l’auto est rassurante, bien équilibrée et agréablement dynamique. Seule, la direction apparaît trop légère. C’est avec la motorisation hybride que l’on prend le plus de plaisir à la conduite, la Yaris hybride a fait de gros progrès en matière d’insonorisation et le moteur avec la boîte CVT n’a plus le côté braillard d’autrefois lorsque l’on accélérait. C’est d’ailleurs cette motorisation hybride que nous vous conseillons associée à une finition Design, pour 22 450 € vous avez une bonne voiture agréable à conduire et à l’appétit limité.
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