2. Les différentes boîtes automatiques
Si les voitures à boîte automatique n’ont pas de pédale d’embrayage, ce n’est pas pour cela qu’elles ont la même boîte auto. En effet, il en existe de plusieurs sortes. Nous vous les détaillons succinctement.
Avec les boîtes automatiques, le passage des vitesses peut s’effectuer manuellement (commande séquentielle) par l’intermédiaire d’un levier, de palettes au volant. Le levier peut être remplacé par un simple bouton comme sur une Jaguar XF par exemple dont le sélecteur rotatif se déploie lorsque l’on met l’on démarre le moteur.
Boîte de vitesses auto (appelée BVA)
La première voiture équipée d’une boîte auto de ce type est une Oldsmobile de 1940 équipée de la transmission Hydra-Matic Drive. De nos jours, ce type de transmission à convertisseur de couple est la plus fréquemment utilisée sur les voitures automatiques. L’EAT8 (comme avant l’EAT6) qui équipe les autos du groupe PSA est une boîte de ce type.
Boîte robotisée à simple embrayage
Il s’agit d’une boîte mécanique équipée d’un dispositif qui débraye et passe les vitesses à votre place. Il y a deux actionneurs électrohydrauliques, un pour débrayer et embrayer, l’autre pour passer la vitesse, le tout est géré par l’électronique. L’Easy-R utilisée par une Dacia Sandero est une boîte de ce type. Pas assez rapide, provoquant des à-coups, ce type de boîte est en voie de disparition. On peut passer les vitesses avec le levier de vitesse (mode séquentiel) ou laisser la boîte faire le travail.
Boîte robotisée à double embrayage
Plus réactive, cette boîte de vitesses est constituée de deux demi-boîtes reliées chacune à un embrayage. Lorsqu’un rapport est engagé, le suivant est pré-engagé, cela réduit le temps nécessaire à un changement de vitesse. Les montées en régime se font sans à-coups, les passages de vitesse plus fluides. Chez Renault ce type de boîte se nomme EDC, comme chez Dacia où elle équipe le Dacia Duster, chez Volkswagen qui l’a popularisé : DSG. Honda a déposé en 2016 un brevet pour une boîte à triple embrayage et 11 rapports sans que cette transmission n’équipe pour le moment une auto de la marque. La Honda NSX se contentant d’une boîte double embrayage à neuf rapports. Comme la boîte robotisée à simple embrayage, on a droit à un mode tout automatique ou un mode séquentiel.
Train épicycloïdal
Reposant sur des engrenages, cette boîte de vitesses offre la sensation d’un variateur. Toyota s’en sert sur ses voitures équipées de motorisations hybrides, comme la Toyota Prius.
Variation continue (CVT)
Une courroie ou une chaîne et deux variateurs pour cette transmission relativement simple qui équipe par exemple les cyclomoteurs de notre enfance. On fait varier en continu la démultiplication grâce au diamètre d’enroulement des variateurs. C’est l’Xtronic chez Nissan, Multitronic chez Audi…
Enfin sur les voitures électriques on utilise un réducteur pour que les roues tournent moins vite que l’arbre moteur. Un ensemble de pignons se chargent de la besogne.
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