Les femmes moins dangereuses que les hommes au volant

Un rapport présenté au Sénat cette semaine montre que les femmes ont une conduite au volant moins à risque que les hommes. De quoi biffer les préjugés qui voudraient que le sexe dit faible soit assez fort pour faire dresser la courbe de l’accidentologie. Une injustice. La sensibilité féminine serait au contraire incomparable pour le maniement du levier de vitesse et du volant. Pour faire court, on serait entre de bonnes mains quand c'est une femme qui conduit.

Et voici les preuves. D’abord, 75 % des morts sur la route sont des hommes. Trois morts sur quatre sont des conducteurs. Une tendance qui traverse les générations. Chez les moins de 25 et les plus de 75 ans. Ensuite, les hommes sont responsables de 83 % des morts sur la route. Dans six cas sur dix, vitesse et alcool sont en cause chez les conducteurs, contre un cas sur trois chez les conductrices. Dans l'immense majorité des cas, la responsabilité des hommes est engagée, loin devant les femmes.

Un constat qui serait d’autant plus édifiant que les conductrices passent le même temps sur la route que les conducteurs. Alors, bientôt des primes d’assurance moindre pour les femmes ? Voire ! Car il y a tout de même quelques ajustements à faire. D’abord, il y a tout de même des accidents. Mais ils sont généralement moins graves se matérialisant d’abord par de la tôle froissée. Ensuite, le temps derrière un volant concerne des trajets plus courts en ville. L’usage n’est donc pas tout à fait le même que pour les hommes. Ce qui n’expose donc pas non plus aux mêmes risques.