Les moto de cross anciennes ressortent des garages

Dimanche à Tilly sur Seulles, dans le parc coureur des anciennes motos de cross, il y avait des pièces extraordinaires.

Là, nous ne parlons pas de très vieilles motos comme Jean-Jacques a le secret de vous faire découvrir, des motos d'avant-guerre ou même avant, mais des motos de cross qui ont écumé les motocross inters et nos championnats.

Plus belles les unes que les autres, presque toutes roulent en course, mais la pluie de la nuit a empêché de trouver le dimanche matin les motos dans l'état qu'elles sortent des camions, c'est à dire nickel.

Quelques unes sont restées en exposition sous les auvents, l'occasion de vous en faire profiter.

Le problème de ces anciennes motos de cross, c'est que leur utilisation les abîme beaucoup, contrairement à des motos de route ou de circuit.

Si certains plateaux sont plus exceptionnels que Tilly, il y avait malgré tout des motos que l'on compte aujourd'hui sur les doigts d'une main ou deux, quelques fois moins, voir des pièces uniques, en tout cas des motos d'une très grande rareté.

La plupart étaient du début des années 80, ce ne sont donc pas des ancêtres, mais cela fait une trentaine d'années déjà.

Les spectateurs de 50 à 60 ans ont retrouvé là des motos connues et dont certaines ont un nom qui résonne.

Bien sur, à cette époque, les japonaises sont déjà sur le marché, et les quatre marques étaient représentées.

Mais à ce moment de l'histoire du motocross, il y a encore Maïco, il y avait des modèles essentiellement de 81, 82, des 250 et des 490 et aussi une 400.

Mugen, voilà un nom de référence pour les connaisseurs, une 360 Mugen usine roulait à Tilly, la hantise de son propriétaire, casser un carter moteur. A sa connaissance, une autre roulerait en Europe et une est dans un musée aux Etats-Unis, alors, pour les pièces ???

Les Husqvarna étaient bien représentées, un Allemand roulait avec une très belle 500 4 temps de 83. Il y avait également une 250 de 82.

Des 125 et 250 Yamaha, air et liquide avec les premiers cantilevers dont la fixation de l'amortisseur remontait très loin sous le réservoir.

Une 125 Honda Elsinore de 80, toujours chez les japonaises, des cylindrées de l'époque, 420 Honda de 79, trois Suzuki 465 de 81.

Plus ancien, la différence de technologie est énorme entre des 75 et des 80, une CZ 250 de 74.

Sur une remorque, une pièce rare là aussi, une 480 Mugen avec bras oscillant usine.

D'autres surprises comme une Curtis, fabriquant de cadre, nous l'avons vu dans un article précédent, mais aussi un prototype parti d'un cadre Elsinore 250 de 79, coupé dans sa partie basse pour faire rentrer un moteur de 350 XL de 75 kitée en 420 où a été greffé un allumage électronique ! Et ça roule.

Hélas, le si peu de terre sur les machines empêche une présentation convenable de ces motos.

Un tri a été obligatoire et trois motos bien différentes sont dans les pages qui suivent.

Une nouvelle tentative par temps totalement sec doit être envisagée.