2. Les nouveautés VUL
Ford Transit 2T
Après les facelifts opérés sur les Courrier, Connect et Custom, c’est au tour du Ford Transit de recevoir plusieurs modifications esthétiques et technologiques. Les designers ont ainsi implanté la nouvelle calandre avec notamment une grille trapézoïdale ou encore des optiques redessinées. Dans l’habitacle, l’organisation de la planche de bord a été repensée afin d’accueillir principalement un nouveau système multimédia. Au chapitre technologique, tous les fourgons disposeront désormais du système Stop&Start, de nombreux systèmes d’aides à la conduite (régulateur de vitesse adaptatif, freinage d’urgence, alerte de trafic en marche arrière, reconnaissance des panneaux de signalisation, etc).
À partir du printemps 2020, une boîte de vitesses automatique à 10 rapports sera uniquement commercialisée sur les versions propulsion en plus de la transmission manuelle 6 vitesses. Au chapitre moteur, le Transit 2T accueille désormais un moteur diesel développant 185 ch aux côtés des blocs de 105 ch, 130 ch et 170 ch. En 2019, la gamme s’enrichira également d’une version hybride pour les modèles à traction et à propulsion. Ford annonce que cette technologie diesel mild hybrid (mHEV) qui repose notamment sur une batterie 48 V lithium-ion, engendrera jusqu'à 8 % d'économie de carburant en utilisation urbaine.
Transit Custom PHEV
Après un an et 50 000 kilomètres de tests dans les rues de Londres, les prototypes du Ford Transit Custom PHEV ont été validés. La commercialisation du fourgon hybride essence débutera en 2019. Au programme, un moteur essence EcoBoost 1.0 et un moteur électrique alimenté par des batteries lithium-ion 14 kWh à refroidissement intégré situées sous la cabine arrière. Le constructeur annonce ainsi une autonomie de 50 kilomètres en mode électrique et 500 km grâce au bloc thermique. Trois modes de conduite sont proposés avec EV Auto (le système gère automatiquement l’hybridation par défaut), EV Now (mode tout électrique) et EV Later (le système préserve le niveau de charge batterie). Les caractéristiques utilitaires ne sont pas impactées par cette technologie car les batteries sont implantées sous le plancher.
MAN eTGE
Tout comme son cousin Volkswagen Crafter, le MAN TGE a été électrifié avec la même technologie. Cet eTGE 4.140 dispose ainsi d’une autonomie de 160 kilomètres grâce à une batterie de 36 kWh. Sa charge utile s’étire de 1 à 1,75 tonne selon le modèle. Le volume utile, quant à lui, culmine à 11 m3. Le constructeur indique enfin qu’une borne de recharge avec un courant alternatif de 7,2 kW permet de faire le « plein » en 5 h 30. Une charge rapide jusqu’à 80 % est aussi possible en 45 minutes lorsqu’une station de charge en courant continu est munie de prises Combo (Système de charge combiné ou CCS pour Combined Charching Systeme). Aucun tarif officiel n’a encore été communiqué mais quelques indiscrétions laissent à penser que le MAN eTGE devrait être commercialisé aux alentours des 70 000 € HT.
Maxus EV80
Maxus, constructeur de VUL chinois, arrive en France avec un modèle électrique dès 2019. Pour rappel, cette marque, spécialisée dans les véhicules utilitaires, est propriété du groupe SAIC Mobility Europe, un des plus importants groupes automobiles. Son fourgon, baptisé EV80, embarque une batterie lithium-fer de 56 kWh et un moteur développant jusqu’à 75 kW (100 chevaux) autorisant une vitesse maximale de 100 km/h. L’autonomie est annoncée pour atteindre 200 kilomètres. Dans sa version fourgon, la marque informe 950 kg de charge utile et un volume utile de 10,3 m3. Les tarifs varient, selon les versions fourgon et châssis-cabine, de 47 900 à 49 900 euros HT, batteries incluses.
Nissan eNV200
Sur le stand Nissan, point de concept futuriste. Le constructeur japonais continue simplement de mettre en avant sa fourgonnette NV200, déclinée en tout électrique. Il est vrai que ce VUL ne cesse d’évoluer. Par rapport à la première génération, ses performances sont en hausse. Ainsi, grâce à sa nouvelle batterie lithium-ion de 40 kWh, l’eNV200 affiche une autonomie de 200 kilomètres (normes WLTP) en cycle mixte et même 300 km en cycle urbain. Le constructeur indique que la recharge s’effectue en 7 heures avec un chargeur de 6,6 kW et 40 minutes pour récupérer 80 % d’autonomie sur une borne rapide de 50 kW. La vitesse maxi est limitée à 123 km/h. La cellule de chargement peut enfin recevoir deux europalettes, un volume de 4,2 m3 et une charge utile de 705 kg. Tarif : à partir de 28 990 € HT.
Citroën Berlingo/Opel Combo/Peugeot Partner
Le trio de fourgonnettes débute sa carrière sous les meilleurs auspices. Il vient en effet d’être récompensé par le titre de « International van of the year 2019 ». Pour rappel, le jury attribuant ce prix est composé de 25 journalistes et éditeurs européens de magazines indépendants, spécialisés dans les véhicules utilitaires légers (VUL). Concernant les caractéristiques, les Citroën, Opel et Peugeot, à part les calandres avant personnalisées, sont identiques. Les professionnels pourront ainsi choisir entre deux longueurs M (4,40 m) et XL (4,75 m), trois cabines (Standard, Extenso ou Approfondie). Les volumes utiles sont compris entre 3,3 et 4,4 m3 suivant les configurations. De même, les charges utiles permettent de transporter de 650 à 1 000 kg. Les trois fourgonnettes sont enfin motorisées par des blocs essence 1.2 de 110 et 130 ch ainsi que diesel 1.5 de 130 ch et 1.6 de 75 et 100 ch.
Volkswagen e-Caddy
Volkswagen développe la gamme de ses véhicules utilitaires électriques. Après l’e-Crafter, le Caddy sera électrifié et commercialisé à partir du milieu de l’année prochaine, sous l’appellation e-Caddy. Toutefois contrairement au Crafter, le constructeur allemand a sous-traité la transformation au préparateur Abt. Uniquement disponible sur la carrosserie Maxi, le moteur électrique de 82 kW (111 ch) sera alimenté par une batterie lithium-ion d’une capacité énergétique de 37,3 kWh. L’autonomie est annoncée pour 220 kilomètres mais aux normes NEDC et non WLPT. La vitesse sera limitée à 120 km/h. Le volume utile de chargement atteint 4,2 m3 et la charge utile 635 kg.
Volkswagen e-Transporter
Sur le stand Volkswagen se trouvait également l’e-Transporter. Développée également par le préparateur Abt, cette déclinaison du fourgon allemand se distingue par rapport à l’e-Caddy par une différence notable. Le moteur électrique de 82 kW pourra être alimenté par deux batteries lithium-ion au choix. L’objectif est de proposer aux clients deux autonomies et ainsi de répondre plus précisément à leurs besoins. La première d’une capacité de 37,3 kW offrira 208 kilomètres (NEDC) et la seconde de 74,6 kW permettra de prolonger jusqu’à 400 km. En fonction des solutions technologiques sélectionnées, la charge utile autorisera le transport 750 ou 1 050 kg. La commercialisation débutera à la fin de l’année 2019 uniquement sur la version L2H1.
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