Les nouvelles normes Euro7 finalement moins drastiques que prévu
La commission européenne a décidé d'épargner les constructeurs automobiles dans l'élaboration de sa nouvelle norme antipollution Euro7. Elle sera moins drastique que prévu et laissera le temps aux marques de s'adapter pour la grosse rupture de 2035.
C'était la grande crainte des constructeurs automobiles implantés sur le Vieux Continent. Si tout le monde a admis l'interdiction des voitures thermiques en 2035, la commission européenne voulait déjà imposer des normes antipollution très restrictives dès le début de l'année 2026 avec l'arrivée du niveau Euro7, de rigueur pour toutes les nouvelles voitures et camionnettes légères homologuées après cette date.
Alors qu'on évoquait ces derniers mois la possibilité de rendre quasiment obligatoire le passage à l'électrique dès la mise en place de ces normes Euro7, en raison de niveaux de pollution autorisés quasiment impossibles à atteindre avec un moteur thermique, le législateur aurait décidé de faciliter la tâche des constructeurs automobiles déjà inquiets de la transition vers l'électrique et de leur nécessaire adaptation aux normes de 2035. D'après Politico, la norme Euro7 sera finalement beaucoup moins restrictive que prévu.
Publication le 9 novembre prochain ?
« En raison de la situation géopolitique actuelle et des circonstances économiques, la commission européenne a revu ses objectifs sur l'établissement de la norme Euro7 », sait-on d'une source interne citée par Politico. Les niveaux d'émissions et de pollution tolérés seront finalement proches de ceux de la norme Euro6 actuelle pour les moteurs essence, apprend-on. Cette norme Euro7 doit normalement entrer en vigueur au 1er janvier 2026, à condition que sa mise en place ne soit pas une nouvelle fois reportée. La publication des modalités prévues par la norme Euro7 serait prévue pour le 9 novembre prochain.
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