Les patrons du pétrolier Shell roulent en hybride et en électrique
Le temps du tout pétrole pour les dirigeants des groupes comme Shell est terminé. Ces industriels sont désormais conscients de l'essor de l'électrique, même s'il est timide. Le grand patron de Shell prend justement le mouvement en marche en passant à l'hybride rechargeable, quand son directeur financier passe carrément à l'électrique.
Evidemment, cette communication est bien orchestrée, surtout venant de la part d'un groupe pétrolier qui doit ménager son public en pleine période de questionnement sur le réchauffement climatique. Mais les changements d'habitude montrent tout de même une évolution, même chez les grands pontes des groupes pétroliers, comme Shell.
Le PDG de Shell, Ben Van Beurden, a largement les moyens de rouler dans n'importe quelle supercar ou autre voitures à l'appétit sans limite, mais l'homme va échanger son diesel (il ne précise pas quel modèle) pour un hybride rechargeable. Certes, c'est loin d'être un modèle d'économie puisqu'il s'agit de la Mercedes S550e, une limousine capable d'effectuer une cinquantaine de kilomètres sans consommer de carburant mais qui, le reste du temps, devra compter sur ses six cylindres et ses deux turbos. De plus, de nombreux essais ont montré que la S500 à moteur V8 affichait en conditions réelles la même consommation (étant bien plus légère) que la S550e hybride. Une bonne conscience, donc, mais peut mieux faire.
La directrice financière de Shell passe quant à elle au tout électrique avec la BMW i3 en véhicule personnel, ce qui est toujours mieux que la gourmande allemande.
Des changements d'habitudes qui soulignent une nouvelle politique chez Shell. Interviewé par la presse anglaise, Ben Van Beurden explique qu'il faut intensifier le mouvement vers l'électrique et que ce qui est fait actuellement est insuffisant pour limiter la fameuse augmentation de température moyenne dans le monde.
Fait intéressant, l'homme explique que si les gouvernements et les différents acteurs du monde du transport oeuvrent ensemble, le pic de demande pour les carburants fossiles pourrait être atteint d'ici 2030, voire avant, si les biocarburants émergent un peu plus.
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