Les voitures de la rédaction : Serge Bellu et sa Fiat 500 Abarth
Le spécialiste de l'histoire automobile et du design à Caradisiac a craqué l'an passé pour une minuscule bombinette qu'il a détourné de sa fonctionnalité originelle : d'urbaine elle est devenue grande routière et adepte des lacets corses.
Il a beau être une éminence de l’histoire de l’automobile et de son design, il ne conduit pas au quotidien une 250 GTO de 1962, même si, un jour, il a partagé un plat de pâtes et une bouteille de Lambrusco avec Enzo Ferrari. Mais Serge Bellu roule néanmoins italien avec une jolie signature à la clé : Abarth.
L’an passé, il a en effet jeté son dévolu sur une Fiat 500 revisitée par le sorcier transalpin, ou plutôt ses successeurs. Un modèle 595 de 165 ch découvert un peu par hasard. « Je voulais me faire reprendre mon SUV chez le concessionnaire Fiat, et je suis tombé sur cette petite auto ». Serge Bellu en SUV ? Un mythe s’effondre, même si le 500X qu’il conduisait depuis quelques années, n’est pas le plus laid de la catégorie, à défaut d’être le plus efficace.
D'un SUV à une citadine
Mais Madame Bellu avait insisté pour disposer d’une auto haute sur pattes pour crapahuter sur les petits chemins corses, ou le couple passe plusieurs mois chaque année. Mais au final, les routes goudronnées sont beaucoup plus nombreuses que les chemins de terre dans l’ile et le couple n’a pas vu l’absolu nécessité d’une grande garde au sol.
Retour à l’envoyeur donc, à savoir la concession Fiat, ou Serge est tombé en arrêt devant cette Abarth, disponible d’occasion et très peu kilométrée. Elle est petite et suffisante pour deux, avec un nom prestigieux et une puissance très respectable. Une petite provocation politiquement incorrecte roulante. Avec la reprise du SUV, elle n’est pas très chère et l’affaire est rapidement conclue.
La fermeté des suspensions et l'exiguïté de l'habitacle ? Même pas peur
Mais étonnamment, la petite urbaine est destinée à un autre usage que les voies urbaines. « Je ne me déplace jamais en voiture dans Paris » et l’Abarth est réservée aux escapades, et surtout celles à destination de la Corse. Les suspensions de l’engin, réputées en bois d’ébène et le son, connu pour être envahissant, ne gênent en rien l’attachement de la famille Bellu à son Abarth. Car au bout de la longue route, l’île de Beauté déploie ses lacets de bitume et la petite auto peut s’y exprimer librement. Et si la 500 Abarth était une auto plus corse qu’italienne ?
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