Ce week-end le calendrier du Moto GP et du Superbike se télescope. Si le paddock de la Dorna s'en va affronter sans doute la pluie en Grande Bretagne, le chapiteau de Flammini a opté pour les bords plus cléments de l'Adriatique du côté de Misano.
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Quatre abandons en cinq courses où il n'est pas très difficile de récolter des points puisqu'il suffit de se trainer jusqu'au drapeau à damiers, voilà le terrible bilan d'un Randy De Puniet qui connait une véritable série noire. Comme si cela ne lui suffisait pas de se retrouver avec une Ducati GP11 versatile, les faits de course se retournent contre lui.
Mine de rien, on va doucement mais sûrement vers une situation de blocage dont le Moto GP, avec un peu de bon sens et un soupçon d'anticipation, pourrait bien se passer. Et celle-ci pourrait laisser des traces en coulisse puisqu'elle concerne une fois encore la tenue d'un Grand Prix du Japon repoussé début octobre, mais dont on sait, depuis le Mans, que personne ne veut.
La manière de se comporter sur la piste, l'ambition d'élaborer une sorte de code de bonne conduite, et la sollicitation des commissaires sommés de prendre des sanctions sur l'instant et d'intégrer dans leur réflexion un nébuleux principe de précaution, ont été autant d'éléments qui ont secoué le paddock des Grands Prix ces derniers temps.
On ne remerciera jamais assez le dénommé Greg Tracy d'avoir remporté l'an passé la course du Pikes Peak aux Etats-Unis avec son trail Multistrada. Une bonne idée qui a inspiré Ducati qui a décidé de sortir une version bien léchée de son opus pour célébrer un événement qui peut se renouveler encore cette année puisque le pilote précité remettra ça avec la même moto, accompagné d'un binôme appelé Alexander Smith.
D'ici cet été, il faudra bien officiellement se prononcer sur l'opportunité de maintenir, ou pas, au calendrier du Moto GP le Grand Prix du Japon déjà reporté pour les douloureuses raisons que l'on sait. Le rendez-vous est programmé pour début octobre, mais le danger de la contamination nucléaire a fait réagir les coulisses de la catégorie.
Carlos Checa ne s'est pas fait prier pour réaliser un doublé sur son tracé préféré du Miller Park en remportant la seconde manche au nez et à la barbe d'un plateau qui l'a vu évoluer au-dessus du lot. Pole, Superpole et les deux manches, l'Espagnol à la Ducati a survolé les débats.
Elle laissera des traces cette première course du côté de Salt Lake City, et pas seulement sur les combinaisons qui se sont maculées de boue dès que les pilotes ont eu le malheur de mettre une roue hors de la piste.
Les éléments n'ont finalement pas eu raison de la domination d'un Carlos Checa qui a parfaitement maitrisé sa seconde journée pluvieuse au Miller Park. Discret dans les séances préliminaires, l'Espagnol à la Ducati a une fois encore montré qu'il était celui qui donne le rythme cette saison en portant l'estocade lors d'une Superpole que Max Biaggi a bien moins négocié puisqu'il a chuté dans les derniers instants.
Au Mugello, il n'y a pas eu que la GP12 qui a eu les honneurs du staff technique Ducati réuni. La future Superbike a aussi tourné, aux mains de Franco Battaini alors que Danilo Petrucci, pilote Stock 1 000, se chargeait de mettre à l'épreuve la version de série que l'on retrouvera dans les concessions.
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