A Nogaro ce week-end, c'était la seconde épreuve du championnat de France SBK après Ledenon. A Nogaro dimanche, en 125, vu la domination de Grégory Di Carlo et Jimmy Petit, on se dit que c'est fait d'avance, en l'absence de Alan Techer. Di Carlo fait le meilleur temps des qualifications, il est suivi de près par Jimmy Petit, 3 petits dixièmes.
C'est de nouveau un podium britannique que nous a livré Assen, après une seconde manche du mondial Superbike aussi relevée et intense que la première. Voire même un peu plus puisqu'à un moment de la course, on se serait bien cru en GP125, tellement le peloton des prétendants à la victoire était compact et fourni.
Après ses déboires lors des deux dernières manches du championnat, Eugène Laverty s'est relancé dans la course au titre en remportant sa deuxième victoire de la saison à Assen. Le pilote Parkalgar est le seul à comptabiliser ainsi deux réalisations, puisque ce sont Sofuoglu et Lascorz qui se partagent les deux autres épreuves disputées.
Ils étaient jusqu'à sept pilotes à se disputer cette belle première manche du mondial du Superbike à Assen, jusqu'au bout, cinq marques pouvaient prétendre à la victoire et c'est finalement trois Britanniques qui sont montés sur le podium.
Depuis l'entame du meeting il n'a rien lâché et en ce dernier jour de course, il a confirmé ses intentions de ne pas s'en laisser compter. Kenan Sofuoglu continue ainsi à mener le turbulent peloton du mondial Supersport en réalisant le meilleur temps de la séance de réchauffement.
Le printemps 1990 avait été très très riche en nouveautés. Nous sommes en pleine époque trail, petits et gros. Nous avons vu la sortie de la 125 KDX, la CRM, Honda avait profité de l'image Dakar pour changeait la 650 Africa Twin et sortir la 750.
Lorsque l'on est sur un nuage, tout semble facile. A condition que l'on ne soit pas du côté de l'Island. Ce qui n'a pas été le cas pour Jonathan Rea qui a en revanche sorti un tel chrono lors de la Superpole qu'il a laissé un goût de cendre à ses adversaires.
Le duel a bien eu lieu entre Florian Marino et Jeremy Guarnoni et c'est l'auteur de la position de pointe, sociétaire d'un team Ten Kate comblé, qui a franchi en premier le drapeau à damiers. Guarnoni avait pourtant pris la direction des débats dès l'entame de l'épreuve, mais le compatriote à la CBR a repris son bien une fois la mi-course sonnée.
Les frères Ten Kate peuvent s'en aller dormir tranquille avec le sentiment du devoir accompli. Ce samedi aura été le leur et devant leur public, ils ont la satisfaction de constater qu'aucun pilote peuplant leur box n'a failli dans la conquête de la position de pointe.
Après Marino en Stock 600, Rea en mondial, voici que Sofuoglu montre en Supersport la voie que doit suivre tout à l'heure Maxime Berger lors de la qualification des Stocks 1 000. Le Turc, en effet, n'a pas lâché sa position de pointe conquise la veille, en signant qui plus est un temps en dessous des 1'38 au tour, ce dont ont été incapables les autres protagonistes de la discipline.
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