Marseille, ville la plus embouteillée de France en 2015
Plusieurs études ont été publiées ces derniers jours concernant les villes les plus embouteillées de France et d'Europe. Alors que chez Inrix, Marseille n’est toujours pas incluse dans l'étude, Tom Tom vient de son côté de rendre son verdict et la cité phocéenne reste la plus embouteillée de France devant Paris.
L'an dernier, Marseille avait eu la palme de la ville la plus embouteillée en France selon l'étude annuelle réalisée par Tom Tom, qui s'appuie sur les millions de données recueillies auprès des usagers des systèmes de la marque. L'autre indicateur, qui nous vient d'Inrix, spécialiste du traitement de données liées au trafic, pointe cette année Paris à la première place, et il y a une raison à cela : comme l'an dernier, Inrix s'explique par "l'absence d'un historique de données suffisant" pour Marseille.
Si l'on tient compte de l'étude Tom Tom, c'est donc une nouvelle fois Marseille qui est la ville la plus embouteillée de France en 2015 avec 40 minutes de perte lors des horaires de pointe dans les embouteillages (en clair, un trajet qui prend normalement une heure dure en fait 1 heure et 40 minutes en période de pointe). La capitale provençale devance Paris qui affiche 38 minutes de perdues.
Les données d'Inrix et de Tom Tom diffèrent cependant très nettement sur le nombre d'heures perdues par an dans les embouteillages. Tom Tom affiche en effet 147 heures pour Paris contre 45 heures pour Inrix. La méthode de calcul est probablement la raison de cette grosse différence puisque Tom Tom prend les minutes perdues chaque jour dans les embouteillages et les multiplient par 230 jours de travail (pour Marseille, cela revient à 40*230 = 153 heures). Pour Inrix, le calcul se base probablement sur des analyses plus précises du temps perdu et des données routières.
Au niveau mondial, Marseille se classe 18e et Paris arrive à la 32e place. Selon Tom Tom, la ville la plus embouteillée au monde est Mexico, devant Bangkok et Istanbul. Sur le plan national, la plus grosse remontée au classement est faite par Montpellier qui passe de la sixième à la troisième place en 2015 avec 30 minutes perdues dans les embouteillages par rapport à un trajet dit "normal" d'une heure.
Une chose est sûre en tout cas : la tendance de la baisse des embouteillages s'est confirmée en 2015, et elle est en partie à mettre sur le dos du ralentissement de l'économie et d'un taux de chômage en hausse. "Pour la quatrième année consécutive, la congestion routière a baissé en France, ce phénomène s’explique en partie par le ralentissement de l’économie et par le taux de chômage élevé qui ont réduit le nombre de conducteurs et donc conduit à un trafic moindre » explique Bryan Mistele, CEO d’INRIX.
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