Mercedes "ne peut pas ignorer les préférences des clients"
La marque allemande souhaite à son tour que l’Europe adoucisse les règles sur les émissions polluantes qui pourraient leur coûter des milliards d’euros d’amendes. Pas sûr que son patron soit entendu...
Ola Kallenius, le patron de Mercedes membre de l'ACEA (en photo), rejoint sans surprise l'avis de Luca de Meo pour limiter les contraintes environnementales de l'Europe. (Crédit photo : MaxPPP)
Il ne se passe pas un jour, ou presque, sans une mauvaise nouvelle ou un coup de gueule d’un dirigeant de l’industrie automobile. Volkswagen prépare un vaste plan de restructuration avec sans doute plusieurs milliers de postes supprimés, de nombreux équipementiers sont à l’agonie, certaines chaînes de montage sont arrêtées faute de demande, comme pour la Fiat 500…
Après Luca de Meo, patron de Renault et président de l’ACEA, qui souhaite faire reculer le calendrier, c’est au tour du patron de Mercedes, Ola Kallenius, de partager publiquement son inquiétude et de demander à l’Europe d’assouplir les contraintes pour 2025. C’est un fait, les véhicules électriques stagnent en Europe, ce qui a en partie conduit la marque a stoppé discrètement la carrière son SUV EQC.
Ainsi, M. Kallenius a déclaré auprès du journal allemand Handelsblatt « ne pas ignorer les préférences des clients » et appeler à une « action urgente ». Évidemment, l’urgence guète puisque le CAFE va se durcir dès l’année prochaine avec des objectifs « difficilement réalisables » si les ventes actuelles de VE n'augmentent pas.
Même si le patron de Mercedes se joint à l’ensemble de la filière automobile, rien n’indique qu’il soit entendu d’autant que Thierry Breton n’est plus commissaire européen. Stéphane Séjourné, qui le remplace, est en accord avec l’arrêt des voitures thermiques en 2035 et suivra probablement la feuille de route prévue.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération