La Twingo RS Gordini.
En voila une multitude de jolis noms pour une twingo. Tout d'abord RS, Renault Sport. Quand on voit ça on se demande ce que les ingénieurs/préparateurs qui s'occupent des engins Renault ont pu faire subir a une si petite et si mignone twingo pour qu'elle possède une appellation pareille. Exterieurement ce n'est pas forcément flagrant, on remarque des jantes plus grande, des bas de caisse un peu plus musclé et.. un petit RS accolé sur ne nez de l'auto. Mais c'est quand on ouvre le capot que commencent les hostilité : une grosse boite a air siglée Renault Sport, et un moteur d'1L6. On a alors de suite envie de monter dedans, pour voir un peu comment ça se passe. C'est a ce moment que cette seconde appellation se fait remarquer : sièges semo baquets cuir, pommeau gordini, tableau de bord en plastique "shine", volant gainé de cuir, auto numérotée, pédalier alu.. Tout ça ornés de petits rappel de bleu, oui, on est chez Gordini.
C'est alors qu'on tourne la clé de contact. Le 1L6 rugit legerement, et ne semble pas en vouloir plus que ça lorsqu'il est au ralentit. Arrivent alors les premiers tours de roue. En dessous 4000 tours, le moteur ne nous appelle pas, et on se rend compte qu'on a surtout mal au cul avec ses jantes 17, pneus taille basse et chassis sport. On décide alors de quitter la ville, pour un chemin de campagne abimé et pas très droit. On commence a envoyer doucement, on pousse a 6000trm, l'échappement nous rappelle que les 133ch attendent de se mettre au travail. On enchaine les virages, la voiture va bien, très bien même. Alors on pousse un peu plus, au rupteur, 7500, le voyant de passage de vitesse s'allume, on s'execute, les virages s'enchainent toujours, la voiture ne rechigne pas a prendre de la vitesse, les passages en courbes sont excellent, le chassis ne devisse pas, les virages s'accentuent, on casse un rapport, on freine, ca mord, on relance en sortie de courbe, le 1.6L est la, le chassis suis, la voiture ne décroche pas. On continue, et on finit pas s'arrêter par nous même, car on sent que ce n'est pas la voiture qui nous arrêtera.
On s'arrête un peu, pour faire une pause. On se rend compte qu'on a dégueulassé la voiture, mais qu'est ce que c'était bon ! Le chassis a une tenue de route impecable, digne des meilleures voiturettes de sport, on reprocherait presque a la Twingo RS de manquer de puissance, on en voudrait toujours plus avec un tel chassis.
Finalement, je ne regrette pas mon achat. Elle consomme un peu (8/9L), mais qu'est ce qu'on s'éclate pour un prix plutôt serré, et finalement pour la conduite journalière, elle ne pousse pas au crime comme pourrait le faire une Megane ou une Clio RS avec leurs moteurs de plus de 200ch.
Merci Renault Sport !
