La France et le rallye, c’est une grande histoire qui a malheureusement tendance à bafouiller, la faute aux tendances actuelles de la société pour l’ultra sécurité et/ou l’ultra écologie qui débouchent sur une autophobie latente des gouvernants qui tend à diaboliser les rallyes. Pourtant, le plus grand rallyman de l’histoire toujours en activité est bien français, sa succession sera peut-être française et les meilleures autos du WRC sont également françaises. Bref, si Citroën, Sébastien Loeb et Sébastien Ogier portent haut les couleurs hexagonales en WRC, il n’a jamais été aussi difficile de débuter en rallye. Autrefois, la plupart des fils de garagistes montaient leur propre auto et participaient aux épreuves régionales, ce n’est plus autant le cas aujourd’hui alors que les petites épreuves disparaissent étouffées par les normes de sécurité et les pressions diverses qu’elles subissent. Heureusement, nos constructeurs nationaux s’impliquent en rallye dès le plus petit niveau en proposant les autos mais également en créant (ou soutenant) les championnats dans lesquels ces engins peuvent courir. Et celui qui paradoxalement ne s’affiche pas au sommet de la discipline n’est pas le moins actif.




Renault qui fut plus ou moins interdit de WRC et de S2000 pour cause de F1 ne s’est pas retiré pour autant du monde des rallyes. La division Renault Sport Technologies a continué à offrir des produits de compétition qu’ils jugent complémentaires de leurs produits de série et qui pour le coup, rapportent plus d’argent que d’image. Avec un boss comme Carlos Ghosn, c’est un aspect qui compte ! Au catalogue Renault Sport, on découvre une gamme Rallye à la hiérarchie bien établie qui doit accompagner le débutant de ses premiers chronos jusqu’à ses premiers temps scratchs.


A la fin du rallye du Var, Renault Sport Technologies organise traditionnellement une journée d’essais pour de futurs clients et quelques journalistes en mettant à disposition 2 ou 3 autos ayant participé à l’épreuve. Ainsi, près du Muy, une petite portion de 4 km de route fermée pour la circonstance sera le cadre de ces prises en main particulières. En l’absence de Twingo R2 Evo, les cobayes seront la Twingo R.S R1 qui ouvrait le rallye aux mains de Jean Ragnotti, la Clio R.S R3 du belge Kris Princen vainqueur 2011 du Trophée et second au Var la veille, puis pour finir, la « grosse » Mégane R.S N4 de Manu Guigou, 10e du rallye du Var, premier des 2 roues motrices.