Moto GP 2012 – Après, rien ne sera plus jamais comme avant.
Dans une trentaine de jours, dans la nuit qatarie, sera lancée une saison 2012 de Moto GP au parfum particulier. Corrodée par la crise qui a elle même érodé ses protagonistes, la discipline qui se veut l'élite de la vitesse moto sous le terme totémique de Grand Prix s'apprête à fermer une page de son histoire. Celle où les constructeurs et les annonceurs s'y bousculaient pour y déverser subsides et énergies pour s'assurer d'un prestige à la résonance internationale synonyme de succès commercial. Cet âge d'or, il faut bien s'en convaincre est bel et bien terminé. Le Moto GP l'a compris en découvrant qu'il était une espèce mortelle et qu'il lui fallait donc s'adapter très vite à son nouvel environnement.
C'est à cette aune que sera placée la saison 2012. A la fin de l'exercice, tous les pilotes auront à renouveler leur contrat et les trois constructeurs survivants auront à réfléchir sur leur engagement. La Dorna, détentrice des droits concédés par la FIM leur a clairement signifié qu'ils auraient à s'adapter aux nouvelles dispositions en gestation : soit une année à un million d'euros.
Les dernières CRT ont été envoyées en précurseur de cette nouvelle ère déjà balbutiée par le Moto 2 et le nouveau Moto 3. Elles devront cohabiter avec de stratosphériques prototypes à qui on a décidé de greffer des 1 000c pour la der. La couronne 2012 aura donc une saveur particulière pour qui la ceindra. Alors, pour qui le mistigri ?
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