Moto GP - Valentino Rossi: "Nous ne devons pas baisser les bras et régler au mieux la moto dans l’attente de nouveautés techniques"
Quatorzième sur la grille après une qualification désastreuse marquée par une chute, une dixième place à l'arrivée à presque une minute du vainqueur... Ce n'est rien de dire que le Grand Prix des Etats-Unis de Moto GP a été loin d'être du même acabit que celui de la République Tchèque pour Valentino Rossi et sa Ducati. Il n'y aura finalement eu que la seule dernière séance libre pour faire espérer au « Doctor » une prestation du même tonneau que Brno, puisque, dès le premier jour passé sur un tracé d'Indianapolis rendu glissant par le nouveau revêtement, il se faisait dominer par son propre équipier. Qui, pourtant, commençait à peine son aventure avec une GP11.1 un petit moins évoluée que la sienne.
Vale avait alors dit qu'il s'était fourvoyé en prenant une voie technique trop originale et que le lendemain serait meilleur. On a vu la suite. Et même si, pendant ce calvaire américain, la fiabilité de la Desmosedici n'a pas été exempte de tout reproche, force est de reconnaître qu'il y a le feu dans la maison Borgo Paniagle. Car les autres machines ont souffert sur ce circuit exigeant. Capirossi a jeté l'éponge, Karel Abraham a arrêté les frais tandis que Hayden, qui plus est parti avec un pneu tendre, a fait une pause de deux tours avant de repartir marquer ses deux points. La faute à cet avant qui refuse obstinément de se faire dompter:
« La chute lors des qualifications m'a privé de ma confiance et en course, c'est un problème d'embrayage qui s'est surtout avéré pénalisant. A six ou sept reprises, la moto est restée au point mort, ce qui m'a fait faire deux tout-droits qui m'ont coûté du temps » regrette celui qui est à présent convaincu qu'il ne gagnera rien cette saison.
« Ce fut difficile, mais j'ai quand même rallié l'arrivée avec quelques points. Nous savons que nous devons beaucoup travailler, c'est ce que fait Ducati et ce que nous faisons également mon équipe et moi-même, parce que nous ne devons pas baisser les bras et régler au mieux la moto dans l'attente de nouveautés techniques. » La semaine prochaine, c'est le Grand Prix de San Marin, à Misano. Devant ses compatriotes, la marque italienne aux motos écarlates pourra-t-elle réellement se permettre de terminer le meeting rouge de honte ?
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