Moto-taxis en colère : en manifestation samedi à Paris
Pas loin de 130 motards dont la profession est d'être taxi ont manifesté samedi dernier dans la capitale pour mettre en alerte le gouvernement sur la loi qui sera mise en application le 1er avril prochain.
Depuis la naissance de ce métier, les moto-taxis n'ont pas le même statut que leurs homologues en quatre roues. Ils n'ont pas le droit de prendre de clients à la volée dans la rue ou bien même stationner devant les gares et les aéroports sans avoir de réservation de course au préalable. D'après le texte de loi, cette pratique sera passible d'une suspension de permis de 5 ans plus l'immobilisation du véhicule, d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 15000 euros. Seuls les « taxis » sont habilités à prendre des personnes dans la rue. Les moto-taxis sont plus considérés comme du transport de personnes.
C'est donc de la de la République à la Bastille que ces professionnels ont fait savoir leur colère. "Moto-taxi en colère: pour le droit à un travail décent" voilà ce qu'affichait la banderole en tête de procession.
Ils revendiquent l'attribution de places spécifiques et visibles pour les clients dans les gares et les aéroports. Daniel Charlery, secrétaire général de la section moto à l'Unsa-Fat s'interroge : "À Orly, les taxis de banlieue ont des emplacements spécifiques. Pourquoi pas nous ?". D'avoir aussi le droit d'utiliser des motos ayant plus de 3 ans de vie. A l'heure actuelle, passant ce nombre d'année, ils doivent obligatoirement changer de moto.
Cette loi est, pour d'autres, une reconnaissance de leur activité car dorénavant, il faudra obtenir une carte professionnelle délivrée en préfecture, l'obligation du permis moto et d'une signalétique spécifique.
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