Moto Tour 2017: tout sur la catégorie "classique".
Jean Jacques Cholot , mis à jour
La douzième édition du Moto Tour, qui a amené les concurrents de Limoges à Toulon, vient de se terminer après un périple d'environ 3000 kilomètres. Nous vous proposons un petit retour sur la catégorie "classique" (moto produite jusqu'en 1995) avec pour commencer un tour d'horizon des forces en présence.
Le Moto Tour douzième du nom vient de se terminer. Après un périple d'environ 3000 kilomètres, les concurrents se sont retrouvés pour une dernière confrontation lors de l'ascension du désormais célèbre Mont Faron (à gravir quatre fois).
Caradisiac Moto vous propose de faire plus ample connaissance avec les animateurs de la catégorie "classique". Ils étaient six à avoir choisi une machine sortie avant fin 1995. À noter pour ceux qui ont suivi de près cette épreuve que quelques différences existent entre notre présentation et la liste officielle. Une machine moderne s'est invitée sur les tablettes. Quant au Zündapp KS 50 que nous avons intégré aux "classiques", vous la retrouverez dans le classement officiel dans la catégorie "125cc". Ces choses étant précisées, direction le parc coureurs pour une présentation des équipages.
Honneur au tenant du Titre, Éric Fortin.
Au guidon d'une BMW particulièrement bien affûtée, il fera tout pour inscrire à son tableau de chasse une nouvelle victoire sur le Moto Tour. Engagé au sein du Mondial Team Sport avec cinq autres concurrents, l'expérience sera un atout supplémentaire pour ce spécialiste de la discipline. Et comme la "déconnade" dans l'équipe est proportionnelle à sa motivation, ses adversaires sont prévenus...
Nicholas Ayrton; autre grand favori de cette épreuve, il partira avec un handicap puisque souffrant d'un pincement d'un nerf partant des cervicales jusque dans un bras. Sa monture: une Suzuki 1100 GSXR de 1986 qui lui a déjà permis de taquiner les machines modernes au classement scratch dans différentes épreuves. Aussi à l'aise sur circuit que dans les spéciales, il aimerait bien que les douleurs lui laissent un peu de répit pour rejoindre Toulon.
Salah Jouan; lui aussi connaît bien cette discipline puisqu'il prend régulièrement part à des rallyes routiers depuis plus de dix ans. Il espère conjurer le mauvais sort puisque cela fait plusieurs Moto Tour où il ne voit pas le drapeau à damier (chutes ou casse mécanique). Avec sa Honda 900 Bol d'Or d'origine (juste un bras oscillant Martin et une jante arrière d'une Honda CB 1100 R pour avoir un pneu un peu plus large), un podium serait le bienvenu pour lui bien sûr, mais également pour son assistance composée de sa femme, et d'Ève et Jean-François du Gold Wing Classic Racing Team.
Et puis il y a les petits nouveaux. Augustin De Chassy passe toute son année à organiser des balades en moto dans la société qui porte son nom. Pour 2017, il a décidé de s'offrir une semaine au guidon d'une bécane sans les contraintes professionnelles. Et comme il possède plusieurs "anciennes" dans son garage, son choix s'est porté sur une Kawasaki GPZ 1100 ZX. Un dérouleur de road book et roule ma poule. Objectif Toulon et prendre un max de plaisir.
Quant à Frédéric Négroni, qui découvrait lui aussi les rallyes routiers, il avait deux rêves après avoir passé son permis moto: aller au Tourist Trophy et disputer le Moto Tour. Le premier s'étant réalisé il y a déjà quelques années, il est en passe de concrétiser le second. À bord d'une superbe Honda VF 1000 R qui, comme Augustin, n'est équipée que du strict minimum, c'est également la ligne d'arrivée qu'il espère atteindre.
On termine avec celui qui fait le buzz depuis quelques jours: Michel Das Neves. Inscrit au départ avec une machine moderne, c'est un souci, qui malheureusement nous pend tous au bout du nez (la suspension de son permis), qui l'a contraint à changer ses plans. Qu'à cela ne tienne, il partira avec un 50cc. De ses origines portugaises, il se souvient de ces petites machines indestructibles que ses grands-parents utilisaient. Ce sera donc un Zündapp. Un KS 50 de 1978 est déniché en trois semaines, et c'est Pascal, dans son atelier Raspo Concept, qui s'occupera (non sans difficultés...) de préparer l'engin. Un seul but, amener le Zündapp à Toulon.
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