2. Moto2 2017: le pouvoir est à prendre
Ces deux dernières années, le Moto2 a été dominé par un Johann Zarco qui a fait du team Ajo la structure invaincue dans la catégorie depuis son arrivée sur cette grille de départ. Les challengers Alex Rins et Sam Lowes également partis, ce n'est rien de dire que le pouvoir est à prendre dans cette discipline à moteur unique qui vit ses deux dernières saison avec le Honda venu de la 600CBR. Une place nette dont ne bénéficieront pas forcément les vétérans que sont Lüthi ou encore Nakagami. Car comme en MotoGP, les jeunes fraîchement arrivés voudront démontrer que la valeur n'attend pas le nombre des années.
Par ailleurs, cette saison sera un peu plus variée en matière de châssis. La catégorie avait entamé son histoire avec Suter puis l'enseigne suisse s'est faite faire les freins par les Allemands de Kalex. Cette fois, si Kalex aura toujours la majorité des suffrages, on note le retour de Suter dans deux écuries allemandes que sont Kiefer et Dynavolt. Mais pas que.
On note surtout l'installation de KTM et pas chez n'importe qui. Ce sont les double titrés consécutifs Ajo qui auront le cadre autrichien et le tout sera solidement soutenu par Red Bull. Oliveira, et le champion du monde de Moto3 de 2016 Brad Binder seront de la partie.
Fabio Quartararo dans les pas de Vinales et Rins
Chez Suter on comptera notamment sur Cortese et Aegerter qui sont loin d'être des débutants. Mais c'est Kalex qui reste favori et qui a montré qu'il pouvait compter sur Alex Márquez et Morbidelli, soit le team Marc VDS lors des derniers tests de Jerez. Lüthi est aussi à surveiller tout comme Nakagami qui a passé un bon hiver en se portant en haut de la feuille des temps des essais d'intersaison. Baldassari de chez Forward est à prendre au sérieux.
Ceci dit, il y aura toujours la Mistral 610 de chez Tech3 tandis que l'on verra apparaître cette année le signe VR46. Les troupes de Valentino Rossi ajoutent une corde à leur arc après le Moto3 et jouera avec le débutant Bagnaia et Manzi.
Puisque l'on parle de débutants, on n'oubliera pas Jorge Navarro installé chez Gresini, mais on pensera aussi et surtout à Fabio Quartararo qui a intégré le team Pons. Soit l'équipe championne du monde 2013 avec Pol Espargaró et la même dont sont sortis Viñales et Rins. Ce qui n'est pas si mal ! Durant les tests, le Français qui nous a laissé sur notre faim après deux mi-figue mi-raisin en Moto3 sait qu'il doit relancer sa carrière. Et il a montré de belles dispositions cet hiver. Alors, pourquoi pas de jolis coups d'éclat !
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