NanoFlowcell veut bousculer la Formula E
Le jeune constructeur Nanoflowcell, qui n'a toujours pas commercialisé de véhicule à grande échelle, annonce être en discussion avec l'organisation de la Formula E pour une entrée dans le championnat. Ce serait alors une petite révolution avec l'arrivée de ces fameuses batteries à électrolyse.
Au placard, les batteries au lithium ? C'est ce que pense depuis le début le fondateur de Nanoflowcell, ce petit constructeur qui a déjà sorti des concepts étonnants, notamment par leurs chiffres : 760 ch, 0 à 100 en 2,4 secondes et... 1000 km d'autonomie, tout ceci sans la pénibilité d'une longue recharge.
Le constructeur utilise en fait une technologie brevetée dans les années 50 et utilisée plus tard par la NASA. Un réservoir, séparé en deux par une membrane centrale, contient deux types de liquides composés de sels métalliques : une partie à ions positifs et une autre à ions négatifs. Les deux se rencontrent au milieu sur la membrane qui fait le lien entre les ions et provoque une électrolyse, générant de l'électricité.
La marque est sûre d'elle sur les performances du système : "nous avons perfectionné le système et nous sommes confiants sur la supériorité de notre batterie sur les batteries au lithium actuellement utilisées dans les autos".
Le problème, c'est que nous n'avons toujours pas vu de Nanoflowcell commercialisées. En attendant, le constructeur vise un engagement en Formula E qui pourrait faire grand bruit si Nanoflowcell utilisait ses propres batteries. Les discussions sont en cours pour une introduction en Formula E dans deux ans.
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