Nicolas Dupont-Aignan veut renationaliser les autoroutes et favoriser le made in France
Candidat à la présidentielle 2017, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) fait les yeux doux aux automobilistes. Parmi ses idées : rendre le permis gratuit pour les jeunes, en finir avec les radars "pompes à fric" ou encore changer le bonus-malus pour que celui-ci ne rapporte plus d'argent à l'État.
Les élections présidentielles approchent, le Mondial attire donc les candidats en campagne. Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan, à la tête du parti Debout la France. Il est venu au salon pour présenter son programme automobile, en assurant ne pas être là pour faire de la démagogie (la précision est utile).
Nicolas Dupont-Aignan se positionne ainsi en amoureux de la voiture. D'après des propos rapportés par nos confrères d'autoactu, c'est selon lui « un poste clé du budget des Français (…). Il faut arrêter de les matraquer avec des réglementations tatillonnes et souvent contre-productives en matière d'environnement et de congestion urbaine ». Le candidat souhaite par exemple renationaliser les autoroutes pour stopper la hausse des prix.
Nicolas Dupont-Aignan veut aussi que les radars soient repositionnés aux endroits dangereux et ne soient plus des pièges « pompes à fric ». Il aimerait également offrir le passage du permis de conduire aux jeunes lors d'un service civique de trois mois.
Rendre le prix de la carte-grise déductible des impôts
Pour lutter contre la pollution, il veut renouveler le parc français avec un nouveau système de bonus malus « favorable aux véhicules électriques et peu polluants ». L'homme politique critique ainsi les derniers choix de l'État, qui vient d'annoncer un durcissement du malus et une baisse des bonus. Pour lui, ce n'est pas normal « alors que le bilan de ce dispositif était excédentaire l'an dernier. L'État n'a pas à gagner de l'argent avec le malus mais doit le réinvestir dans un bonus plus conséquent pour accélérer le renouvellement du parc ».
Nicolas Dupont-Aignan veut par ailleurs favoriser le made in France. Pour cela, il propose de déduire des impôts le montant de la carte-grise et de supprimer la taxe sur les véhicules de société en cas d'achat d'un modèle assemblé dans l'Hexagone. Il veut aussi mettre en place une signalétique qui indique à quel taux les véhicules ont été produits en France.
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