Nicolas Hulot confirme le durcissement du malus
Le barème du malus avait déjà été revu le 1er janvier 2017. Il le sera à nouveau le 1er janvier 2018. Le Ministre de la Transition Écologique l'a confirmé au micro de France Info ce mercredi 30 août.
Répétant tout d'abord l'objectif d'interdire la vente des voitures thermiques d'ici 2040, le ministre a précisé les conditions pour réussir une bonne transition : « il faut de la prévisibilité, de l'irréversibilité et de la cohérence. Et pour la cohérence, ce sera avec une fiscalité incitative et dissuasive ».
Le côté incitatif, ce sera avec des primes pour aider les ménages à remplacer les voitures diesels. Nicolas Hulot est conscient d'un problème qu'il a décrit à nos confrères de France Info. D'un côté, la hausse des loyers a poussé les ménages modestes à s'éloigner du centre pour aller habiter en banlieue. De l'autre, on a pendant longtemps favorisé l'achat du diesel. Et maintenant on met en place des interdictions de circulation dans les grandes agglomérations pour les véhicules carburant au gazole.
Les conditions pour obtenir cette nouvelle prime à la casse n'ont toujours pas été précisées, Nicolas Hulot donnant rendez-vous en septembre pour la présentation d'un "dispositif complet". Il se murmure qu'un coup de pouce de 1 000 € pourrait être accordé à tous ceux qui se débarrassent d'une vieille voiture, voire 2 000 € pour les ménages les plus modestes.
Le revers de la médaille, c'est donc l'aspect dissuasif. Nicolas Hulot a déclaré « les malus vont évoluer, on va baisser un peu les seuils ». Là aussi, pas davantage de précision. Mais le gouvernement étudie la possibilité d'un malus pour les voitures 100 % thermiques dès 95 g/km de CO2, contre 127 g/km actuellement.
Par ailleurs, le ministre l'a répété : le prix du gazole sera aligné sur celui de l'essence dans 3-4 ans.
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