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Nissan suspend la production des véhicules destinés au marché nippon

Que se passe-t-il donc au Japon ? Entre une enseigne Takata qui s’est effondrée sur elle-même après que ses errements aient lézardé un édifice qui semblait indestructible, après une affaire Kobe Steel en pleine révélation sur des qualités de produits falsifiées posant question sur la sécurité, voici le cas Nissan. Qui, apparemment, n’arrive pas à se faire entendre chez lui. Après l’idée ébranlée d’une belle qualité « made in Japan », voici la surprise de constater une discipline japonaise pourtant légendaire mise à mal. Pour le constructeur automobile, la facture ne va pas être anodine puisqu’il annonce suspendre la production de ses véhicules destinés au marché nippon dans toutes ses usines au Japon.

Nissan suspend la production des véhicules destinés au marché nippon

Un coup de tonnerre et la raison qui pousse à cette mesure radicale ne rassure pas : Nissan n’arrive pas à mettre fin à des pratiques internes qui visent à faire certifier des véhicules en sortie d'usine par des techniciens non-habilités, voire en falsifiant les certificats. La persistance de mauvaises pratiques de certification des véhicules neufs est ainsi regrettée par l’allié de Renault. "Nissan a décidé de suspendre la production de véhicules pour le marché japonais dans toutes les usines Nissan et Nissan Shatai au Japon", a indiqué dans un communiqué le constructeur.

Le 20 septembre dernier, Nissan annonçait la découverte, dans trois de ses six usines japonaises, de la réalisation de certaines parties de la procédure d'inspection finale des véhicules par des techniciens non autorisés à effectuer ces tâches, pour les véhicules destinés au marché japonais. En raison de cette affaire, qui ne concerne pas les véhicules destinés à l'export, Nissan avait suspendu fin septembre les immatriculations de plusieurs dizaines de milliers de véhicules produits avant le 20 septembre et qui se trouvaient encore en stock dans ses usines.

Début octobre, le constructeur était allé plus loin en décidant de rappeler plus d'un million de véhicules déjà commercialisés au Japon et fabriqués entre octobre 2014 et septembre 2017, en vue de les faire contrôler de nouveau selon les règles nationales. Mais tout ça n’a pas suffi. "On peut croire qu'il est facile de faire cesser d'inspecter des gens qui ne sont pas censés le faire. Mais nous devons prendre de nouvelles mesures pour mettre fin à d'anciennes habitudes", a déclaré le PDG du groupe, Hiroto Saikawa, lors d'une conférence de presse au siège du constructeur à Yokohama, à l'ouest de Tokyo.

Et c’est un remède de cheval qui va être appliqué. Le groupe compte réinspecter 34 000 véhicules produits entre le 20 septembre et le 18 octobre dans ses usines au Japon, et dit "envisager" de procéder à un nouveau rappel volontaire de véhicules déjà commercialisés. La suspension de la production pour le marché japonais devrait durer "environ deux semaines", le temps de prendre les mesures qui s'imposent.

Nissan regrette avoir trahi la confiance de ses clients mais souligne aussi que cette affaire n'est qu'un problème de procédures, ne remettant pas en cause la qualité de ses véhicules. Une affaire dont se serait bien passé le constructeur à quelques jours de l'ouverture du salon automobile de Tokyo (Tokyo Motor Show).

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