Occasion : le marché des utilitaires sur une mauvaise pente
Avec une baisse de 3,4 % des transactions au mois de mai, le marché du VU de seconde main bascule, au cumul des 5 premiers mois de l’année, dans le rouge.
Être vendeur de véhicules d’occasion n’a rien d’une sinécure en ce moment. Alors que les ventes de VP ne cessent de ralentir (-5,1 % depuis le début de l’année), celles d’utilitaires amorcent également une décrue. Pour le moment, celle-ci paraît limitée : -3,4 % le mois dernier et "seulement" -0,9 % depuis le 1er janvier. Une baisse initiée par les leaders du marché, qui voient le nombre de transactions se réduire, parfois dans des proportions notables.
Ainsi, sur le seul mois de mai, Renault dévisse de 5 %, Peugeot de 2,2 % et Citroën de 8,5 %. Rappelons, qu’à elles trois, les marques françaises représentent plus de 60 % de ce marché. Les principaux labels étrangers ne se portent, pour la plupart, guère mieux. Ford enregistre ainsi -0,1 %, Mercedes -2,3 %, Iveco -9,9 % et Opel -5,7 %.
Quelques constructeurs voient toutefois leurs ventes progresser. Avec + 1,5 %, Fiat gagne ainsi presque 1 point de part de marché, confirmant sa place de quatrième marque. Chez Volkswagen (+ 1,1 % avec une part de marché de 4,7 %), Nissan (+ 4,6 % et une part de marché de 2,4 %) et Toyota (+ 3,8 % et une part de marché de 1,4 %), les progrès sont plus modestes mais ils ont au moins le mérite d’être là.
Certains professionnels tentent de tempérer ces résultats en demi-teinte en indiquant que, à l’opposé, le marché de l’utilitaire neuf se porte bien. En effet, en mai 2023, il enregistre une progression de 4,7 % par rapport au même mois de 2022 (+ 0,6 % au cumul des 5 premiers mois de 2023).
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