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On ne fait pas mieux que la mobilité douce en libre-service pour les déplacements urbains

Il suffit parfois de peu de choses pour qu’une mise en exergue se fasse. Appelez ça un biais de confirmation, mais un sacré biais alors ! Ainsi, les trottinettes et vélos en libre-service seraient les outils les plus adaptés à des déplacements urbains. De quoi être surpris ? Non ! Mais reprenons…

On ne fait pas mieux que la mobilité douce en libre-service pour les déplacements urbains

Lime, l’opérateur qui propose des trottinettes et vélos en libre-service, vient de dresser son bilan annuel. Ainsi, rien que dans cinq villes en France (Paris, Marseille, Lille, Nice et Le Havre), ce sont 48 millions de kilomètres qui ont été parcourus. Le communiqué évoque 62 allers-retours entre la Terre et la Lune, ou 1 200 fois le tour de la Terre.

Merci le free-floating

Le free-floating, ou le partage en libre-service en français, est probablement l’idée la plus anticapitaliste qu’il soit sur le papier : des véhicules qui n’appartiennent à personne, à la disposition de tous, moyennant quelques euros. Il suffirait que l’intégralité des revenus finisse dans les poches de l’État pour achever le tout. Dans les faits, ce sont des entreprises de services qui se remplissent les poches. Mais qu’importe, car le principe est excellent, en plus de sauver bien du monde.

D’abord, ce système permet d’économiser. En cas d’utilisation ponctuelle, louer un vélo est clairement plus rentable qu’en acheter un.

On ne fait pas mieux que la mobilité douce en libre-service pour les déplacements urbains

Outre ce point financier, le libre-service est pratique. Il suffit de trouver un engin fonctionnel et disponible (ou l’inverse) en utilisant une application très simple, qui sera le moyen de paiement.

N’oublions pas l’aspect pratique : vous n’avez pas à vous coltiner votre véhicule. Ni à y attacher 18 antivols, avec cette peur de ne plus le retrouver, une fois revenu où vous l’avez laissé.

D’ailleurs, c’est un des autres avantages : vous pouvez laisser le vélo ou la trottinette quelque part (sauf à Paris pour cette dernière), vaquer à vos occupations, vous déplacer, aller à l’autre bout de la ville. Il vous suffira alors de louer à nouveau depuis là où vous vous serez rendu. Plus besoin de revenir au point de départ.

Enfin, et comme l’a montré le vote contre les trottinettes, les utilisateurs principaux de ces solutions sont les touristes (42 %) et les mineurs. Mieux, une étude de l’ADEME a mis en avant le fait que 40 % des utilisateurs de vélos et trottinettes en libre-service n’en utilisaient pas avant. D’ailleurs, il ressort que ces solutions sont choisies pour le gain de temps qu’elles procurent, mais également leur aspect divertissant.

Les métropoles en PLS ?

Pourtant, les véhicules en libre-service ne sont pas la panacée des métropoles. Oui, ces métropoles qui tapent du poing sur la table pour inciter les habitants et autres voyageurs à sortir de leur zone de confort pour sauver la planète, mais qui viennent flageller systématiquement toute solution qui se présente.

Ainsi, Paris a fait voter par des personnes non concernées l’interdiction des trottinettes électriques en libre-service, en plus d’avoir limité le nombre de vélos disponibles et le nombre d’opérateurs présents. Mais elle n’est pas seule : Lyon, Toulouse ou encore Nice les interdisent également. Parce que les « gens font n’importe quoi ». Nous avons pourtant expliqué récemment que c’était surtout l’alcool le problème. Il l’est également pour l’automobile, d’ailleurs. Tout ceci est bien dommage. Car Le Havre, qui autorise les trottinettes électriques, a permis la réalisation de 2,384 millions de kilomètres dans sa ville en 2024, avec ces engins. Soit, à raison de 90 g de CO2/km (une très bonne moyenne), une économie de 214,56 tonnes de CO2 !

On ne fait pas mieux que la mobilité douce en libre-service pour les déplacements urbains

Pour les vélos, c’est différent. Heureusement d’ailleurs. Car avec la politique anti-voiture (qu’elle soit ou non électrique), il n’y avait plus beaucoup de solutions pour se déplacer intra-muros.

Alors il faut savoir : doit-on sauver la planète ou non ?

Le futur de la mobilité s’annonce péniblement radieux

Puisque nous y sommes, autant finir en beauté. L’automobile a perdu sa place en métropole. Les gens qui y vivent ne veulent pas de ce qu’elle apporte avec elle (pollution, bruit, accident). Mais la voiture n’est que la solution à un problème, la réponse à un besoin réel, celui de se déplacer.

Les trottinettes électriques comme les vélos ne sont pas un problème. Pas plus que ne le sont les autos, les motos et autres engins motorisés. C’est le système qui montre ses limites, notamment le fait de faire travailler tout le monde aux mêmes endroits et aux mêmes horaires, ou conduire en étant ivre.

Mais il y a tout de même de quoi se poser des questions quant au motif réel, lorsque l’on voit des solutions écologiques proposées et les autorités botter en touche. Entre le plan vélo abandonné, les limitations des EDPM et des vélos, les restrictions imposées au libre-service, sous couvert des risques accrus, nous avons l’impression que les efforts sont à réaliser de manière unilatérale.

Reste que ces engins plaisent. Malgré un marché du vélo bien terne depuis deux ans, les ventes de VAE continuent de progresser. Idem pour les trottinettes électriques dont les ventes devraient encore progresser l’année prochaine, car les modèles à venir s’annoncent abordables, mais nettement mieux équipés.

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