2. Opel Corsa (2023) - Sur route : une autonomie améliorée

Sous le capot, il y a en revanche pas mal de nouveautés. L’offre de base est conservée avec un trois cylindres essence de 75 ch servant de prix d’appel mais le diesel disparaît. Les autres motorisations évoluent avec l’arrivée d’une hybridation légère 48V sur les versions essence de 100 et 136 ch. Le trois cylindres 1.2 se dote, dans sa version 130 ch, d’une boîte automatique à double embrayage électrifiée e-DCT6, conçue par Punch Powertrain et présente sur de nombreux modèles du groupe. Ces versions feront l'objet d'un essai dans les mois à venir.

En électrique, ça bouge aussi avec désormais deux puissances : le tout nouvel électromoteur de 156 ch (né de la coopération entre Stellantis et Nidec) vient s'ajouter à celui de 136 ch existant. Les deux sont associés à une batterie de capacité proche mais aux performances énergétiques différentes.

La première a droit à une batterie de 54 kWh brut (51 kWh utiles) fournie par CATL et à la chimie revue. Cette dernière promet 405 km d’autonomie selon le cycle WLTP et la seconde conserve l’ancienne batterie 50 kWh (46,1 kWh utiles) assurant un parcours de 357 km.

Les 156 ch de ce nouvel éléctro-moteur sont délivrés en mode Sport, en mode Normal la puissance est toujours de 110 ch, ce qui s’avère bien suffisant pour une conduite normale. D’autant plus que la vitesse maxi est limitée à 150 km/h. Le gain de puissance ne transfigure par la Corsa mais les performances sont bel et bien au rendez-vous, notamment en matière de reprises. Le conducteur dispose également d’accélérations douces, feutrées mais soutenues.

Nous avons réalisé ce test en mode normal sans pratiquer l’éco-conduite sur un parcours mixte composé équitablement de route, de ville et d'autoroute. Par une météo capricieuse (vent soutenu, pluie et température extérieure de 14°C), nous avons a relevé une moyenne de 17 kWh/100 km. C’est mieux qu’auparavant mais pas exceptionnel pour autant, sachant que l’autoroute n’est toujours pas son domaine de prédilection. Pour atteindre les 400 km annoncés, il faudra que toutes les conditions soient réunies et engager le mode « éco ». Le paramétrage de la régénération ne change pas. Seul un mode Brake à un seul niveau est proposé.

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Concernant la recharge, la Corsa propose un chargeur embarqué de 7,4 kW de série et en option (400 euros) un chargeur de 11 kW. Bonne nouvelle, la citadine allemande accepte une puissance généreuse de 100 kW en DC, qui lui permet de passer de 20 à 80% en moins de 30 minutes.

La Corsa se montre toujours aussi agréable à conduire en ville. L’amortissement légèrement ferme et la direction franche apportent un peu de peps à la conduite, sans pour autant nuire au confort. En conduite urbaine et sur route, la Corsa conserve un agrément et une précision de conduite appréciables au quotidien.

Le système multimédia n'intègre pas de planificateur d'itinéraire de base. Toutefois, Opel propose un pack appelé "Charge My Car" (non testé) qui comprend l’accès au réseau de bornes de recharge publiques ainsi que le planificateur d’itinéraire conçu par Free2Move2. Ce dernier suggère l’itinéraire optimal et indique les bornes de recharge disponibles sur le parcours prenant en compte la charge restante de la batterie et votre style de conduite. Ces informations sont relayées sur la navigation.