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Paul-Loup Sulitzer : entre mauvais romans, fortune rapide et belles autos

Dans Loisirs / Livres

Michel Holtz

C'était le symbole des années pognon. Mais au-delà des scandales financiers et éditoriaux, le "parvenu des lettres" des 80's, qui nous a quitté cette semaine, possédait quelques magnifiques voitures, dont une Ferrari GT B/4.

Paul-Loup Sulitzer : entre mauvais romans, fortune rapide et belles autos
Paul-Loup Sulitzer au festival de Deauville en l'an 2000. Crédit photo : MAXPPP

Sa vie était plus intéressante que ses romans. Des livres qui étaient pourtant raccord avec la première (et unique ?) fascination de Paul-Loup Sulitzer : l’argent. Celui de ses best-sellers : Money ou Cash, et celui de ses affaires.

Cet argent lui avait apporté la notoriété et tous les accessoires qui vont avec : les costards Balmain (dont il était le portemanteau pour 300 000 euros par an), l’immobilier aussi, avec un hôtel particulier de 450 m2 dans le 7e arrondissement parisien, une villa à St Trop et un ranch en Arizona. Dans cette panoplie devait, bien évidemment, figurer l’automobile. 

Une Ferrari trop chère

Dans ses années 80 fastes, il s’est offert une Ferrari 275 GT B/4. L’auto de 1966 développait 300 jolis chevaux et a été construite à 330 exemplaires. En 1986, Sulitzer a prétendu l'avoir payé 1 million d’euros, ce qui, pour un redoutable homme d'affaires, n'est pas une affaire, justement. À l’époque, elle n'en valait que la moitié. Peu importe : le modèle dépasse aujourd’hui allègrement les 3 millions.

A-t-il réellement payé sa 275 GT B/4 1 million d'euros ?
A-t-il réellement payé sa 275 GT B/4 1 million d'euros ?

Mais il n’a pas eu que sa période italienne. L’Angleterre a également eu ses faveurs, avec une Aston Martin Virage de 1992. Et comme il lui restait une place dans son garage parisien, il en a pris deux.

Ce sera l’une des dernières folies de celui qui était plus businessman qu’écrivain, car les ennuis se sont accumulés en tir groupé dès les années 90 ou l’on découvre qu’il s’entoure d’un bataillon de ghost writters (les nègres littéraires d’aujourd'hui) pour écrire ses ouvrages. Rien d’illégal à procéder ainsi, contrairement aux fraudes fiscales et aux recels d’abus de biens sociaux pour lesquels il est mis en examen.

Un nom propre devenu verbe

Il nous a quitté cette semaine, beaucoup moins riche qu’auparavant, à l’île Maurice ou il résidait depuis plusieurs mois. Mais si Paul-Loup Sulitzer reste dans nos mémoires, ce n'est pas forcément pour ses best-sellers, mais plutôt pour Foule sentimentale, la chanson d’Alain Souchon qui avait transformé son nom en un verbe qui symbolisait cette surconsommation de l’époque. Apprenant que Sulitzer en était vexé et qu’il était un enfant adopté, le chanteur a retiré ce passage de la chanson, laissant un blanc lorsqu’il l’interprète sur cette scène. 

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