Photos du jour : Lotus Elise
Il y a peu de temps, j’ai failli acheter une Elise exactement comme celle-ci. La petite puce anglaise, qui peut paraître gentille, voire douce de l’extérieur, cache en fait très bien son jeu. Malgré sa modeste puissance, elle peut totalement vous retourner la tête. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs sur piste.
Oui, celle que j’avais vue était exactement comme ça ! Une belle S1, jaune, avec (probablement) des Nitrons, des R888 et, il y a de fortes chances, le nécessaire pour régler les éternels problèmes de refroidissement.
Mais revenons à cette expérience qui m’avait marquée. Sur le circuit des Ecuyers, j’avais fait un tour en Caterham et Opel Speedster compressé. Tout ce joli monde tournait sous les 2 minutes. Puis j’ai eu l’occasion de monter en passager d’une S1 de 160 chevaux, quasiment dans la configuration énoncée ci-dessus. C’est simple, l’équilibre de cette auto m’a totalement bluffé. Comment peut-on freiner aussi tard et garder un tel équilibre ? Et comment remettre les gaz aussitôt sans les faire partir en fumée ? Mon pilote du jour effectuait des rétrogradages au talon-pointe à une vitesse proprement hallucinante… Avec une conduite bien plus propre que les 2 autres pistardes que j’avais sous la main, le chrono était équivalent… C’est une belle preuve que sur une auto bien conçue, on n’a pas forcément besoin d’un différentiel à glissement limité.
En tout cas, mon regard sur cette auto a changé. Bien menée, elle peut terrasser bien plus puissant. C’est aussi un formidable outil de conduite, qui a besoin de 250 chevaux dans une telle auto ? Une vraie perle, un jour, je l’aurai.
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