Pollution : l'OMS conseille de fortement baisser les seuils à ne pas dépasser
L'Europe, qui a déjà bien du mal à faire respecter la limite d'oxydes d'azote dans l'air dans les grandes villes, devrait fortement l'abaisser selon les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé.
Il ne s'agit pas de lois, mais bien de recommandations. Pourtant, elles semblent déjà bien inatteignables par l'ensemble des pays européens, incapables de se cantonner aux 40 µg/m3 de dioxydes d'azote. En 2019, notamment en Allemagne, ce seuil a fréquemment été dépassé. Sur la même période, Paris et Lyon ont fait à peine mieux avec des valeurs moyennes respectives de 37.5 µg/m3 et 26.5 µg/m3.
Un score visiblement en accord avec la limite de l'Europe, mais loin des recommandations faites aujourd'hui par l'OMS, qui conseille aux Etats membres de ne pas dépasser les 10 µg/m3.
"On estime que près de 47 000 à 100 000 décès prématurés par an en France à cause de la pollution de l’air. Cette pollution de l’air touche particulièrement les grandes agglomérations françaises et est en grande partie due au transport routier. En effet, le transport routier est responsable de 63% des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de 18% des émissions de particules fines PM2.5", précise le communiqué.
"Il est de la responsabilité des villes, où vit la grande majorité de la population, d’être à l’avant-garde de ce combat tout en veillant à ce que cette transition se fasse de manière juste et équitable pour tout le monde". A l'heure actuelle, l'un ne va malheureusement pas avec l'autre. Dans les transports, la seule façon rapide et efficace de réduire la pollution atmosphérique à l'échelle locale est la voiture électrique, mais elle est encore loin d'être "juste et équitable pour tout le monde".
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