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Porsche 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder : retour du bon son (présentation vidéo)

Dans Nouveautés / Nouvelles versions

Manuel Cailliot

Comme à l’accoutumée chez Porsche, après quelques années de vie de leurs modèles, des versions plus exclusives pointent le bout de leur nez. C’est justement le cas pour les 718 Cayman et Boxster, qui se dévoilent aujourd’hui en plus sportives déclinaisons GT4 pour l’un et Spyder pour l’autre. En point d’orgue, le retour du flat 6. Réjouissant !

Porsche 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder : retour du bon son (présentation vidéo)

Si nous vous présentons ici conjointement ces deux modèles, c’est d’une part que le constructeur de Stuttgart les a réunis le temps d’un shooting, dans l’intimité d’un studio où nous avons pu tranquillement les détailler, mais l’un avec l’autre, comme inséparables. Et d’autre part parce que pour la première fois de leur histoire, ces deux modèles, le 718 Cayman GT4, et le 718 Boxster Spyder (Porsche parle plus simplement de 718 Spyder) vont partager l’essentiel de leurs caractéristiques. Châssis, moteur, boîte, essentiel des trains roulants sont en effet désormais communs. Ce qui, il faut l’avouer, tire surtout le Boxster Spyder vers le haut, nous le verrons.

Porsche 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder : retour du bon son (présentation vidéo)

Porsche 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder : retour du bon son (présentation vidéo)

 

 

 

Apparus à la toute fin de 2016, les modèles « 718 »  poursuivent leur carrière sans encombre, mais comme à l’habitude, Porsche, après quelques années, leur offre des versions plus exclusives, certains diront presque collector.

Ainsi, aujourd’hui, le Cayman dévoile sa version GT4, dont c’est la deuxième génération, tandis que le Boxster se pare de sa livrée Spyder, pour la troisième fois depuis qu’il existe.

Le 718  Spyder de troisième génération.
Le 718  Spyder de troisième génération.
Le 718 Cayman GT4 de deuxième génération.
Le 718 Cayman GT4 de deuxième génération.

Il s’agit tout d’abord de les distinguer esthétiquement des versions classiques. Commençons par le Spyder, qui adopte un nouveau bouclier avant avec une lèvre inférieure siglée de son nom et de larges entrées d’air. Il est surplombé d’un insert noir devant le coffre avant. Mais c’est à l’arrière évidemment que le Spyder se distingue le plus du Boxster classique. Il opte bien sûr pour le couvercle de capote à double bossage typique des Spyder, singeant ainsi la 911 Speedster,  tandis qu’un becquet en queue de canard, typique lui des versions RS, surplombe un bouclier intégrant un diffuseur actif et une double sortie d’échappement.

De quoi le rendre très séduisant, mais pas aussi sportif d’aspect que le Cayman GT4. Cette version de pointe du plus petit des coupés Porsche dégage en effet un capiteux parfum « racing ».

 

Porsche 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder : retour du bon son (présentation vidéo)
Porsche 718 Cayman GT4 et Boxster Spyder : retour du bon son (présentation vidéo)

 

Le GT4 adopte un look toujours aussi "GT"

Il reprend la même partie avant que le Spyder, à l’exception de la lèvre inférieure de bouclier, également siglée mais plus proéminente, ce qui fait qu’il est au final 26 mm plus long que celui-ci. Sur les flancs, les écopes, qui se chargent de refroidir le cœur de la bête, dont nous parlerons plus tard, sont largement plus grosses que celles du cousin tête à l’air, et siglée GT4 également, s’il était besoin de le rappeler. Mais c’est la poupe qui donne toute sa personnalité au GT4. Comme sur la précédente génération, il adopte un aileron fixe assez balaise, mais qui reste suffisamment trapu pour s’intégrer harmonieusement à la ligne globale. Il ne s’agirait surtout pas pour Porsche de tomber dans le « kéké style », et ce n’est pas le cas, rassurez-vous. Cet aileron, non réglable donc, est plus efficace de 20 % que celui de son prédécesseur, et apporte 12 kg d'appui aérodynamique supplémentaire à 200 km/h, et conjugué au diffuseur actif situé en dessous, améliore de 50 % l’appui aérodynamique total de la voiture, sans créer de turbulences parasites. Ce diffuseur, sur ces deux nouveautés, a trouvé sa place grâce à un tout nouveau design de silencieux d'échappement à double sortie latérale (finie la double sortie centrale), qui lui laisse la place d’exister et de faire son travail.

La lèvre inférieure de bouclier est siglée GT4.
La lèvre inférieure de bouclier est siglée GT4.
L'aileron fixe fait toujours son petit effet.
L'aileron fixe fait toujours son petit effet.
Le diffuseur actif englobe la double sortie d'échappement.
Le diffuseur actif englobe la double sortie d'échappement.

 

Le Spyder lui, possède un aileron qui se déploie automatiquement à partir de 120 km/h, et grâce au diffuseur, il devient de fait le premier Boxter Spyder à bénéficier d’un appui aérodynamique sur la partie arrière.

Les écopes du Spyder sont plus petites que celles du GT4.
Les écopes du Spyder sont plus petites que celles du GT4.
Le double bossage du couvercle de capote est typique des Spyder.
Le double bossage du couvercle de capote est typique des Spyder.
Comme sur le GT4, les poignées d'ouverture sont à lanières.
Comme sur le GT4, les poignées d'ouverture sont à lanières.

 

Dans l’habitacle, le Spyder reprend la configuration du modèle Boxster classique, à l’exception des sièges griffés Spyder. Le GT4, lui, est plus exclusif. Sièges baquets en alcantara et carbone à l’excellent maintien mais toujours confortable, volant et ciel de toit tendus d’alcantara également, mais aussi arceau-cage pour protéger et rigidifier sont au menu, tout comme l’absence de système multimédia, de radio ou d’écran, afin de gagner un peu de poids. L’ambiance est résolument GT en tout cas.

Les deux modèles sont donc posés sur un châssis identique, le même que les versions classiques, mais revus dans le sens de plus de sportivité, ce qui ne surprendra personne. Ainsi, la hauteur de caisse est diminuée de 30 mm, la direction est plus aiguisée. Spécificité du GT4 par rapport au Spyder : des trains roulants réglables afin de les configurer au besoin en définition "course", et un amortissement raidi de 50 %, à l’avant comme à l’arrière. Cela réserve plus de conforts au Boxster, et le côté assumé sport au GT4, ce qui est parfait. Côté freinage, on a des deux côtés des étriers fixes en aluminium à 6 pistons à l’avant et 4 à l’arrière. Ils peuvent mordre, en option, des disques en composite/céramique. Le GT4 peut bénéficier d’un pack Clubsport qui comprend une barre antiroulis arrière en acier, un extincteur et un harnais 6 points à la place de la ceinture de sécurité côté conducteur. Bien sûr, le système PTV (Porsche Torque Vectoring) de gestion du couple est de la partie, ainsi qu’un blocage de différentiel mécanique à l’arrière. Autre nouveauté, les pneus de première monte sont étudiés spécifiquement par Porsche et fabriqués pour le constructeur.

Ainsi accastillé, et même si le temps ne nous a pas été communiqué, le GT4 boucle le tour du Nurburgring 10 secondes plus rapidement que le précédent modèle.

 

Un moteur entièrement nouveau

Mais ce n’est pas que grâce au châssis ! En effet, nous en venons à ce qui fait l’exclusivité désormais partagée de ces deux nouveautés. Un tout nouveau moteur !

Et bien sûr, que les déçus du 4 cylindres à plat turbo proposé sur cette dernière génération de Boxster et Cayman au lancement sèchent leur larme, c’est le grand retour du "flat 6", six cylindres à plat, une architecture qui fait la réputation de Porsche depuis la première 911.

En effet, la présence d’un 4 cylindres seulement sur les 718 avait chagriné les puristes. Mais la sortie du GT4 et du Spyder est l’occasion d’étrenner un tout nouveau moteur. Ce dernier n’est pas, comme on aurait pu le penser, le 4.0 de la 911 GT3. Il s’agit en fait d’une émanation du 3.0 bi turbo de la toute dernière 911 type 992. Débarrassé de ses turbos, il a été réalésé pour atteindre 4.0 également.

En position centrale arrière, un tout nouveau Flat6 de 4.0, 420 ch et 420 Nm.
En position centrale arrière, un tout nouveau Flat6 de 4.0, 420 ch et 420 Nm.

Résultat, on a en position centrale arrière un flat 6 purement atmosphérique, qui prend 8 000 tours minutes avant le rupteur, qui développe 420 ch et 420 Nm de couple entre 5 000 et 6 800 tours. C’est 35 ch de mieux que le précédent Cayman GT4, et même 45 ch de mieux pour ce qui concerne le Spyder. De quoi redonner le sourire aux puristes, et aux autres ! Un sourire qui s’agrandira encore quand ils sauront que la puissance passe au sol via… une boîte mécanique à 6 rapports ! Ouf, comme sur le précédent GT4, on a droit à une boîte manuelle. On avait presque oublié que Porsche savait en faire, tant les nouveautés adoptent la boîte auto PDK. Cette dernière, à double embrayage, certes plus efficace encore, ne sera pas disponible au lancement, mais qu’on se rassure, elle sera aussi proposée plus tard. Ceux qui ne jurent que par le contrôle des vitesses grâce au pied gauche et au bras droit seront en tout cas satisfaits du choix laissé par la marque, comme sur le précédent modèle.

 

Premières Porsche 3 cylindres !

Deux grosses nouveautés chez Porsche pour ce 6 cylindres à plat, premièrement l’utilisation d’injecteurs piézo-électriques, qui vaporisent le carburant en 5 temps dans les cylindres, ce qui n’avait jamais encore été expérimenté sur un moteur atmosphérique qui prend autant de tours/minutes, et deuxièmement, la possibilité de couper alternativement un banc de cylindres, lorsque la demande de puissance et de couple est faible, et ainsi fonctionner sur… 3 cylindres. Nous avons donc sous les yeux les premières Porsche 3 cylindres, du moins une partie du temps !

Plus sérieusement, les performances sont bien sûr de haut niveau puisque les deux modèles sont capables de passer la barre des 300 km/h. Soit 301 km/h en pointe pour le Spyder et 304 km/h pour le GT4. Tous deux sont capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. Une valeur qui sera certainement améliorée en boîte PDK.

C’est certainement anecdotique mais la consommation mixte est annoncée à 10,9 litres aux 100 km, pour des émissions de CO2 de 249 g par km, ce qui vaudra le malus maximal à ces deux larrons, soit 10 500 € à ajouter aux prix de base.

Ces derniers sont connus, et même s’ils sont susceptibles de bouger avant la commercialisation officielle (septembre pour le Spyder, fin 2019 pour le GT4), ils sont fixés à :

  • Boxter Spyder : 95 299 €
  • Cayman GT4 : 98 180 €

C'est presque 10 000 € de plus que les précédentes générations à leur sortie. Porsche a donc confiance dans l'attrait de ces deux modèles pour ses clients !

 

Enfin terminons par une bonne nouvelle pour les uns, une mauvaise pour les autres. Il faut le rappeler, la précédente génération, de GT4 surtout, avait fait des déçus, tout simplement parce que Porsche n’en avait pas fabriqué assez pour satisfaire toutes les demandes ! Ce qui avait donné au GT4 un statut de « collector ».

Cette fois-ci, Porsche promet d’allonger les délais de productions, afin que tous les clients puissent être satisfaits. C’est tant mieux pour eux, mais du coup ces modèles perdront le statut de rareté, de collector qu’ils avaient acquis, au détriment, certainement, de leur valeur résiduelle…

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