Pour la répression des fraudes Volkswagen est malhonnête
Au fait des fais divers aux Etats-Unis, dans l’œil du cyclone de par le monde, les affaires judiciaires de Volkswagen étaient jusque-là assez calmes dans notre verte contrée. Une indulgence providentielle pour le constructeur de Wolfsburg ? Voire ! Car depuis quelques jours, on serait tenté de dire que ce calme précédait la tempête. Du côté du département de l’Aisne, les actions individuelles ont commencé. Mais il y a maintenant les conclusions d’une répression de fraudes qui cloue la marque au pilori tandis qu’une information judiciaire s’est ouverte.
Il semblerait bien que les choses sérieuses commencent pour Volkswagen en France. Il y a d’abord les conclusions de cette enquête administrative menée par une répression des fraudes française officiellement baptisée DGCCRF. Des éléments carrément distillés par la directrice générale de cette DGCCRF, Nathalie Homobono, lors de la présentation du bilan annuel de l'action de la répression des fraudes. Une solennité dans la forme qu’exacerbent des mots bien choisis sur le fond : « il y avait manifestement dans le logiciel qui pilote les véhicules des morceaux qui pouvaient fausser les résultats lors des contrôles des émissions atmosphériques ».
En d’autres termes ? Ces « éléments montrent le caractère intentionnel de la fraude », a asséné la directrice, en précisant que le résultat des investigations avait été transmis au procureur de la République. On rappellera en effet que le parquet de Paris a ouvert le 19 février une information judiciaire visant Volkswagen pour "tromperie aggravée". Trois juges d'instruction ont été désignés pour mener cette enquête qui concerne les véhicules vendus en France. Avec ces conclusions de la répression des fraudes, c’est l’étau qui se resserre autour du constructeur allemand.
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