4. Premières tendances fiabilité et bilan
La Giulia ne fait pas parler d'elle, pour le moment. Les anti-Alfa de première heure, qui pensent que la marque en est restée aux temps d'une fiabilité douteuse en seront pour leurs frais. La marque n'est certes pas toute blanche, la 156 et la 159 ont connu leurs avatars, mais le début de carrière de cette nouvelle Giulia n'est entaché par aucun gros (ni petit) scandale. Certains propriétaires ont noté un phénomène de ripage et d'à-coup en marche arrière roues braquées à fond, surtout par temps froid, mais c'est un phénomène normal sur une propulsion à grosses roues, même si étonnant et un peu exacerbé sur la Giulia. D'autres petits soucis sont épars et non récurrents, comme des bugs électroniques ou des capteurs de parking qui sonnent sans raison. RIen de grave. Une auto qui semble donc bien née et saine à la naissance. Espérons que cela perdure.
BILAN
La Giulia est une auto formidable à conduire. Ses prestations sont à la hauteur du segment des berlines familiales premium, et elle apporte un vent de fraîcheur bienvenu. Sa fiabilité en début de carrière n'est pas à remettre en cause, et n'amène donc aucune contre-indication pour un éventuel achat. Par contre, le bât blesse au niveau des tarifs. Certes c'est une premium et à ce titre elle décote et décotera plus lentement que d'autres. Cependant, il semble que le succès qu'elle rencontre rende les vendeurs assez gourmands. Il est difficile de faire de bonnes affaires. Les meilleures offres sont à - 14 %/- 15 %, pas plus, et elles partent en un rien de temps. Il faudra donc attendre un peu plus que les 7 mois déjà écoulés depuis sa sortie pour espérer avoir encore moins à débourser pour cet achat qui restera dans tous les cas un achat plaisir, pour lequel on est prêt à mettre un peu plus. Et ça, c'est assez nouveau pour Alfa, qui revient de loin.
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