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Aprilia se lance à l'assaut d'un nouveau panel de clients en concevant une machine au carrefour de l'esthétisme, de l'agilité, de la facilité et de la performance. Un cahier des charges plutôt audacieux qui, s'il est rempli, pourrait bien conquérir bon nombre de motards lassés de l'exclusivité et du prix excessif des modèles exotiques. L'hypermotard SMV 750 Dorsoduro vient donc jouer une carte encore inconnue à ce jour. Rien que sur le papier, elle fait déjà trembler la concurrence. Qu'en est-il sur le bitume ? Action !
Comme il l'a été dit dans un précédent article annonçant la sortie prochaine de la Dorsoduro, cet hypermotard a un look qui ne laisse pas indifférent. Inutile d'essayer d'utiliser des qualificatifs objectifs, elle est tout simplement magnifique. Bon, bien sûr, les allergiques de la catégorie pourront trouver à redire. Mais pour peu que l'on aime ce genre de moto, il y a de forte chance qu'on tombe sous le charme.
Contrairement à sa présentation au salon de Milan, c'est un modèle habillé d'une robe noire qui nous attend sur le parvis. Elle était racée en rouge et blanc, elle est impériale et agressive dans cette version. Un noir brillant sur l'avant puis mat à l'arrière recouvre les plastiques habillements dessinés par les stylistes italiens. Tout est design, rien ne jure, aucune faute de goût. J'ai beau chercher, je ne vois pas.
On commence par la tête de fourche qui intègre une veilleuse en losange vertical et un superbe phare triangulaire. Même les protège-mains et les rétroviseurs sont parfaitement intégrés. De là s'élance la massive fourche inversée dorée de 43 mm de diamètre. Au bout, ce sont des disques pétales pincés par des étriers Brembo avec durites avia qui assurent le freinage.
Les écopes latérales aux arrêtes agressivement taillées soulignent le côté belliqueux de la machine. Les platines en alu qui recouvrent le cadre treillis viennent contraster la couleur des plastiques. L'esthétisme est poussé jusqu'au dessin du bras oscillant qui supporte le mono-amortisseur latéral arrière. Enfin, l'arrière se profile avec les deux silencieux sous la selle et le phare en forme de dard bien décidé à cracher son venin. L'insecte est un jouet réservé aux égoïste puisqu'il ne dispose d'aucun cale-pied passager (peut-être un futur accessoire mais rien n'est moins sur). Côté rangement, vous n'aurez la place que pour les papiers de la moto sous la selle. Bah oui, on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, et …
Comme la Shiver, la Dorsoduro intègre la technologie Ride by Wire pour une gestion précise de l'accélération, avec au choix 3 cartographies disponibles : Rain, Touring et Sport. Un bouilleur bicylindre en V de 92 cv et de 8,4 mkg de couple donne le souffle à ce sublime engin, pour couper celui qui est commande. La qualité de finition globale est irréprochable, c'est beau et c'est très travaillé. Point final.
N'importe quel motard, ayant salivé après avoir fait le tour de la Dorsoduro, brulerait d'envie de grimper dessus et d'essorer la poignée pour voir si l'adrénaline est bien au rendez vous. On n'a pas dérogé à la règle et on a même fait un peu de zèle pour tester toutes les aptitudes de cette belle pièce. Allez, gazzzzzzz !!!
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