PSA veut rapidement supprimer des postes à l'aide de la nouvelle loi Travail
Pour réduire ses effectifs, PSA compte utiliser un nouveau dispositif inscrit dans les ordonnances Macron, la rupture conventionnelle collective. Une réunion est prévue avec les syndicats début janvier.
Avant la signature des ordonnances réformant le Code du Travail, beaucoup pensaient que la mesure entraînerait dans un premier temps une hausse des suppressions de postes car les entreprises vont en profiter pour ajuster leurs effectifs.
Et cela se confirme. Après Pimkie dans le domaine du prêt-à-porter, c'est au tour de PSA de vouloir faire des coupes dans ses rangs en utilisant une nouveauté inscrite dans les ordonnances du président Macron, la rupture conventionnelle collective. Selon le Parisien, le groupe français a envoyé aux syndicats avant les vacances de Noël une convocation à une réunion le 9 janvier avec comme ordre du jour "la négociation sur les ruptures conventionnelles collectives".
Ce dispositif, dont le décret d'application a été publié dans le Journal Officiel il y a quelques jours, permet de se séparer de salariés de manière simplifiée, sans passer par la démission, le licenciement ou le plan social. Il faut négocier directement avec les syndicats.
PSA a bien confirmé l'information mais n'a pas donné de précision sur le nombre de salariés touchés et les usines concernées. L'idée est de mieux adapter les effectifs aux besoins du groupe, le monde de l'automobile évoluant. Il faut ainsi songer aux métiers appelés à disparaître dans les années à venir et anticiper l'arrivée de nouveaux jobs. Selon un représentant du syndicat CGT, cité par nos confrères, PSA "veut aller extrêmement vite", avec des effets dès le 1er février.
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