Renault : la batterie de la R5 électrique pourrait se passer de cobalt
Renault pourrait faire appel aux batteries de type LFP, utilisées notamment sur les toutes dernières Tesla, pour sa prochaine R5. Cela permettrait à la fois de se passer de cobalt, mais aussi de baisser les coûts, pour proposer une auto en accord avec le panier moyen du véhicule neuf.
La nouvelle R5 de Renault a encore un peu de temps devant elle. Si le développement est en toute logique déjà avancé, il n'empêche que la marque au losange a de quoi réfléchir encore sur la chimie des batteries. Un point crucial, puisque c'est ce qui jouera directement sur le prix de vente, qui devra être équivalent à celui d'un modèle équivalent hybride ou à moteur thermique. En clair, un tarif largement sous les 30 000 € pour cette R5 qui n'arrivera pas avant fin 2023, au mieux, dans un marché français où le bonus écologique sera revu continuellement à la baisse.
Pour limiter les coûts, Renault devrait utiliser des batteries LPF (lithium fer phosphate) qui remplaceraient ainsi les batteries traditionnelles NMC (nickel manganèse cobalt) largement utilisées aujourd'hui sur les véhicules électriques. Une batterie LFP notamment utilisée par la Tesla Model 3 assemblée en Chine, qui a permis la baisse importante du prix récemment.
Plus stable et moins sujette à l'emballement thermique, la batterie LFP a toutefois un désavantage : une densité énergétique moindre.
La future R5 reposera sur la nouvelle plateforme CMF-B EV, qui servira à d'autres modèles électriques compacts chez Renault, dans une gamme allant de 20000 à 30000 €.
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