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Premières impressions au volant du nouveau MG EHS hybride rechargeable

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Cédric Pinatel , mis à jour

Nous essayons actuellement le nouveau SUV hybride rechargeable dont le rapport prix-prestations paraît imbattable sur le papier. Ses qualités arrivent-elles au niveau des Volkswagen Tiguan et autres Peugeot 3008 ?

Premières impressions au volant du nouveau MG EHS hybride rechargeable

Le nouveau MG EHS est quand même plus inspiré que l'ancien.

Si Mg se retrouve à ce niveau sur le marché européen, c’est en partie grâce à l’EHS. Renommé ainsi en France pour d’évitentes raisons car il aurait fallu l’appeler « HS » s’il avait gardé son patronyme d’origine, ce SUV familial a été lancé en 2018 et commercialisé chez nous en 2020. Grâce à un prix défiant toute concurrence et un très bon niveau d’équipement de série, il a tout de suite convaincu la clientèle malgré une mécanique moyennement efficace, une interface d’ordinateur de bord dépassée et des qualités dynamiques très en retrait de celles de ses concurrents plus chers.

Restylé en 2023, cet EHS passe cette fois à une toute nouvelle génération. Le style de ce gros bébé de 4,67 mètres de long progresse assez nettement que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur, avec davantage de personnalité. La planche de bord paraît infiniment plus moderne avec ses deux afficheurs de 12,3 pouces et une ambiance générale presque cossue dès le premier niveau de finition. Le coffre ne bat en revanche pas de record avec ses 441 litres.

Notez que le volume de coffre est de 441 litres et non pas de 411 litres comme il est dit dans la vidéo.

272 chevaux et 100 km d’autonomie électrique

Sous le capot, le nouvel EHS conserve un quatre cylindres turbo essence, de 1,5 litre. Le moteur électrique permet de porter la puissance maximale cumulée à 272 chevaux et d’abattre le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. Ce groupe motopropulseur atteint une autonomie maximale de 100 kilomètres en conduite électrique, un énorme progrès par rapport à l’ancienne mouture (grâce à des batteries de 21,4 kWh).

A l'intérieur, c'est beaucoup plus joli et moderne qu'avant.
A l'intérieur, c'est beaucoup plus joli et moderne qu'avant.

Le tout pour 37 990€ en prix de base en finition Comfort, qui comprend déjà la climatisation automatique, les aides à la conduite autonome de niveau 2, des jantes de 19 pouces et un siège conducteur entièrement électrique. Pas mal sachant qu’un Peugeot 3008 hybride rechargeable de 195 chevaux démarre désormais à 43 490€ au minimum et qu’il faut dépenser tout de même 53 900€ au moins pour s’offrir un Volkswagen Tiguan hybride rechargeable de 204 chevaux ! Le BYD Seal U DM-i de 218 chevaux, en revanche, ne demande que 37 500€.

Premières impressions de conduite

Sur les routes souvent en mauvais état de Corse, le Mg Ehs offre un bon confort d’amortissement malgré l’absence de suspensions pilotées et une masse conséquente sur la balance (1 855 kg à vide). En revanche et même s’il a beaucoup progressé sur le plan dynamique par rapport à l’ancien, ne comptez pas sur lui pour se montrer aussi dynamique qu’un Volkswagen Tiguan ou un Cupra Terramar : les 272 chevaux de puissance cumulée n’impressionnent pas et sur la route, ce groupe motopropulseur manque parfois de réactivité. Au-dessous de 75 km/h, il n’utilise que son moteur électrique de 184 chevaux et ne convoque son moteur thermique de 142 chevaux que lorsqu’on accélère franchement au-dessus de cette vitesse. Ce bloc thermique se connecte (comme le moteur électrique) aux roues avant dans certaines phases de roulage (et au-dessus de 75 km/h uniquement) et utilise une boîte de vitesses à deux rapports seulement.

Côté consommation électrique, notre exemplaire affichait 95 km au départ et sur les routes très vallonnées de notre essai, un 70 km en mode « zéro émission » semblait possible (mais les conditions n'étaient pas celle d'un trajet classique). Notons par ailleurs que le système d’infodivertissement, très proche de celui des MG3 Hybrid+ et ZS Hybrid+, n’atteint pas l’efficacité des modèles de chez Volkswagen ou Renault. Le fonctionnement même du système de climatisation, qui laissait la buée apparaître sur le pare-brise sous la pluie (obligeant à activer le mode « désembuage »), reste perfectible. Rendez-vous ce jeudi pour notre essai complet sur Caradisiac.

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