Volkswagen Golf 8 restylée 2024 : les premières images en direct de l'essai + impressions de conduite

Cinquante ans de carrière et plus de 37 millions d’exemplaires vendus, voici le palmarès impressionnant de la Golf. Depuis ses débuts en mars 1974 jusqu’à la dernière génération, lancée en 2020, la Golf s’est  toujours hissée parmi les meilleures ventes européennes. Le Covid, la crise de semi-conducteur et une baisse de qualité ont donné un coup de freins aux ventes de cette huitième génération.

Volkswagen a profité de l’habituel restylage de milieu de carrière pour corriger certains défauts et faire évoluer en profondeur son offre. Ainsi la Golf restylée s’améliore sur le plan technique avec des éléments de l’architecture MQB Evo intégrés à son châssis (notamment au niveau des suspensions) et une meilleure interface numérique, en plus de changements stylistiques à l’extérieur comme à l’intérieur.

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Elle se contentera de trois motorisations essence au lancement en France : le bloc TSI 115 chevaux à boîte manuelle et deux versions à 115 et 150 chevaux du bloc TSI à hybridation légère associé à la boîte automatique à double embrayage, celui que nous aurons à l’essai. Naturellement, l’offre s’étoffera par la suite avec le renfort des versions diesel, hybrides rechargeables et sportives (GTI et R). Le prix de base de la Golf restylée démarre à 29 990€. La finition cœur de gamme bien équipée « Life Plus », en réclame 31 630€.

Premières impressions de conduite

Nous avons pris en mains le 4 cylindres 1.5 eTSi  Evo2 dans sa définition 150 ch. Ici, tout est réuni pour abaisser les consommations et les émissions de CO2, avec la présence d’une hybridation légère 48 volts et la désactivation de deux cylindres lorsque la demande en puissance est faible.

Ce mariage fonctionne plutôt bien. D’une part le système est imperceptible à la conduite mais surtout du côté des consommations, très basses. Nous avons relevé une très bonne moyenne de 5,8 /100 km sur un parcours mixte composé équitablement de ville, de routes secondaires et d'autoroute. Le faible niveau de couple (250 Nm) et les quelques lenteurs de la boîte DSG invitent d’emblée à une conduite souple. En ville, c’est très agréable. Sur le réseau secondaire ou les grands axes, les montées en régime sont linéaires et sans agressivité aucune. Si vous cherchez davantage de punch, privilégiez, l’intéressante version hybride rechargeable, ou le diesel et peu pénalisé par le malus.