Premières images de l'essai du BMW X4 restylé + impressions de conduite
Alexandre Bataille , mis à jour
Petit rafraîchissement pour le X4, déclinaison coupé du X3. Au menu : nouvelle calandre, écrans agrandis, généralisation de la micro-hybridation. Premières images de l'essai
X4 et X3 sont liés. Le lifting des deux se faisant simultanément. Voici donc le X4 restylé avec, en toute logique, des évolutions similaires. La face avant gagne en agressivité avec des optiques plus fines (full LED de série) et une calandre agrandie. Les haricots, d'apparence plus anguleuse et désormais liés, gardent une taille presque raisonnable par rapport à d'autres productions de BMW, notamment la Série 4.
Vidéo réalisée le lundi 11 juillet et disponible désormais en replay.
À l’intérieur, la présentation se fait plus technologique. Le X4 adopte enfin une instrumentation numérique. L'écran central est aussi agrandi, mesurant jusqu'à 12,3 pouces. L'organisation de la console centrale a été revue, avec des commandes de clim désormais associées aux aérateurs, visuellement plus fins.
Parmi les nouveaux équipements, il y a la marche arrière automatique. Si vous êtes bloqué dans une impasse, le véhicule en ressort seul. Il y a également le "BMW Intelligent Personal Assistant", une intelligence artificielle avec commande vocale évoluée, qui apprend des habitudes du conducteur pour lui proposer des réglages ou guidages personnalisés. Le "Drive Recorder" permet d'enregistrer des vidéos autour du véhicule.
Sous le capot, il y a une généralisation de la micro-hybridation de 48V. La déclinaison 30i perd quelques chevaux dans l'opération, passant de 252 à 245 ch. Les diesel 20d et 30d restent à 190 ch et 286 ch. Les variantes M40i et M40d, avec six cylindres en ligne, restent aussi à 360 et 340 ch. Sur le X4, la transmission intégrale xDrive et la boîte de vitesses automatique à 8 rapports sont de série. Le modèle n'a toujours pas le droit à l'hybride rechargeable.
Au sommet de l'offre, la variante M Competition conserve son six cylindres en ligne de 510 ch. Le couple maxi est en revanche porté de 600 à 650 Nm, ce qui permet de gagner 3 dixièmes sur le 0 à 100 km/h, réalisé en 3,8 secondes.
Premières impressions de conduite
C’est au volant de la version essence 30i de 245 ch que nous avons réalisé cet essai. Un 4 cylindres, 2.0 suralimenté qui brille par son agrément. Souple et disponible très tôt il n’hésite pas à donner du répondant lorsque la pédale de droite est sollicitée, toutefois il n’offre pas le caractère du 6 cylindres en ligne. L’apport de la micro-hybridation n’a quasiment aucune influence sur la conduite et les consommations. Compte tenu du surpoids (1 885 kg), il vous sera difficile de descendre sous les 9l/100 km comme nous avons pu le constater sur un parcours mixte avec majoritairement des routes secondaires et de l'autoroute.
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