Toyota BZ4X : les premières images de l'essai + impressions de conduite
Le premier SUV électrique de Toyota a vécu un début de carrière plutôt chaotique. La firme japonaise a préféré corriger plusieurs défauts de jeunesse avant sa mise en vente sur le Vieux Continent.
Le BZ4X, le nouveau SUV électrique familial de Toyota a vu sa commercialisation retardée en Europe en raison de nombreux problèmes liés à l’autonomie et la puissance de recharge. Toyota a préféré jouer la sécurité en apportant des améliorations, essentiellement, sur le software.
Toyota BZ4X : les premières images de l'essai + impressions de conduite
Les ingénieurs ont tout d’abord augmenté la réserve de sécurité de la batterie. Dorénavant, lorsque le niveau de charge affiché au tableau de bord sera au plus bas, il restera environ 4 % dans la batterie, ce qui augmentera l’autonomie d’une dizaine de kilomètres environ pour aller se charger.
Ensuite, Toyota a modifié l’affichage du niveau de charge de la batterie, désormais exprimé en pourcentage. Le système de chauffage a aussi été revu pour être moins énergivore. Et évolution importante : la fréquence et la vitesse de recharge en courant continu (DC) ont été augmentées.
Jusqu’ici le logiciel du BZ4X limitait la puissance (150 kW) après deux sessions de charge rapide effectuées dans les 24 heures afin de préserver la durée de vie de la batterie. Un élément pénalisant pour les départs en vacances par exemple. Désormais, le nombre de charges successives sans limitation sera de 3,8 en 24 heures.
Bonne nouvelle, également, de série, le BZ4X dispose désormais d’un chargeur embarqué de 11 kW.
Premières impressions de conduite
Est-ce que ces améliorations profitent à l’efficience du BZ4X ? Le japonais n’en devient pas un chameau pour autant, mais c’est mieux. Nous avons relevé aujourd’hui une moyenne de 20 kWh/100 km, sur un parcours mixte composé équitablement de route, d'autoroute et de ville, soit une autonomie réelle d’environ 350 km, ce qui le place dans la fourchette moyenne de sa catégorie.
Les performances sont amplement suffisantes au quotidien, le conducteur n’est jamais en déficit de puissance avec des accélérations vives et de reprises assez vitaminées. Pratique, la version 4x4 dispose d’un mode tout-terrain. Vous n’en ferez pas un baroudeur mais sur la neige, ça peut être précieux !
Le châssis du SUV japonais se montre plaisant et facile à prendre en main. L'amortissement est bien calibré et compense la masse importante (2 tonnes) dans les virages. Le confort est de bonne tenue, alors que le freinage (régénératif) offre une sensation plutôt naturelle.
Le système de régénération s’avère basic. Il n’est pas adaptatif et n'autorise pas plusieurs niveaux. Il se matérialise par une timide régénération au lever de pied et au freinage. Autre grief pénalisant pour les longs trajets, il n’y a pas de planificateur de voyage.
Enfin, nous avons eu l'occasion de réaliser une charge rapide (DC) dans une station Fastened. Nous avons observé une pointe à 130 kW et une moyenne de recharge aux alentours 85 kW.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération