Road trip Caradisiac en Seat et Cupra : jour 1 - L'arrivée à Barcelone
Une première étape de plus de 1000 kilomètres ! Cette fois, notre road trip Seat-Cupra en Espagne est parti pour de bon. Après 14 heures de route, le convoi arrive à Barcelone et déjà, on peut tirer les premiers enseignements de nos huit essais longue durée, notamment sur le plan du confort.
Nous en avons l’habitude : il y a toujours un peu d’anxiété avant le départ d’un road trip. On part et on quitte sa famille pendant dix jours et on sait que l’on va, pour résumer l’aventure, rester au volant du matin au soir pendant toute la durée du test.
S’ajoute à cette appréhension naturelle : la fameuse première journée, étape au cours de laquelle nous parcourons le plus de kilomètres. Une tradition qui se justifie pour deux raisons. Un : il est préférable de rouler au maximum quand l’équipe est fraîche. Deux : comme nous partons toujours de la capitale française, chacun a envie de rentrer au plus tôt sur le territoire du pays qui nous accueille.
Le parcours de la première journée : 100 % autoroute
Au menu donc de ce premier jour, un trajet Paris-Barcelone, long de plus de 1000 kilomètres. Mappy nous indique précisément 1039 km au départ de la Tour Eiffel, (d’où nous partons symboliquement et habituellement) pour un temps de trajet de plus de 9h00. Finalement, nous allons mettre 14 heures si l’on prend en compte les nécessaires pauses et les arrêts imposés par la nécessité de documenter notre voyage en photos et vidéos.
Le reportage vidéo de la première journée : de Paris à Barcelone
Vous les avez tous vécus, ces premiers tours de roues effectués avec une voiture que vous venez d'acheter. C'est souvent émouvant car on sait que l'on va passer une partie de sa vie d'automobiliste assis-là derrière ce nouveau volant. Nos journalistes se sont mis dans la peau de ces conducteurs-là. Plus de 1000 kilomètres pour regarder partout.... Comment est le tableau de bord? Qu'affiche-t-il ? Que ressent-on quand on pose pour la première fois ses mains sur le volant : le contact est-il agréable? Idem pour le tableau de bord : comment sont les plastiques, durs, moussés ? C'est un sujet très important par exemple pour Olivier Pages : "Sur mon Formentor, les plastiques étaient dans la bonne moyenne", ce qui est pour lui tout juste passable.
Les huit voitures du road trip
Cupra Born
Cupra Formentor PHEV 245 ch
Cupra Leon ST 310 ch
Seat Arona TSI 95 ch
Seat Ateca 2.0 Tsi 150
Seat Ibiza TSI 150 ch
Seat Leon berline PHEV 204 ch
Seat Tarraco 2.0 TDI 150 ch
Les 1000 premiers kilomètres sont aussi l'occasion de tester le confort. Nos journalistes ont l'habitude : ils testent tellement d'autos qu'ils savent les comparer. Et à ce petit jeu, la plupart ont apprécié le confort des autos testées. Stéphane Schlesinger juge à ce sujet qu'avec son Ateca à amortisseur piloté, il n'a pas ressenti de fatigue au cours du trajet. Tout comme Cédric Morancais qui loue le confort de son Tarraco, "impecable voiture pour le réseau autoroutier" rappelle-t-il. Un avis contraire toutefois est exprimé par Michel Holtz : "Sur une Ibiza, les sièges sont durs. Au retour, je file chez le kiné".
Par chance si l'on peut dire, le convoi a roulé sous une pluie diluvienne pendant longtemps, l'occasion là encore de parfaire nos analyses. Ainsi Alan Froli à bord de sa Cupra Leon ST est tranquille sur l'autoroute détrempée grâce à ses quatre roues motrices avec ses pneus typés toutes conditions. Un petit grief cependant, en cas de pluie, les bruits de roulements augmentent énormément, ce qui est naturel, sauf qu'Alan aime bien mettre le son dans la voiture et que la puissance du système audio embarqué, déplore-t-il, est largement insuffisante.
Une pluie dont se sont amusés les essayeurs en voyant Pierre-Olivier Marie recharger sa Cupra Born en plein déluge. Pas toujours drôle, la vie de Mister électrique. Pourtant, à l'arrivée et malgré quatre arrêts obligatoires pour faire le plein d'énergie, Pierre-Olivier affichait le sourire des grands jours. Oui, il avait réussi à rallier Barcelone, tel un explorateur des temps modernes. Sachez que les conducteurs de thermique ne s'étaient pas gargarisés de leurs côtés de cet exploit !
Autres reproches mentionnés à la fois par Olivier Pagès et Stéphane Schlesinger : le système multimédia. "Il s'est mis complètement en rideau", peste Olivier "j'ai eu un écran noir et donc, plus de commande de clim, et plein d'assistances électroniques déconnectées ". Heureusement pour lui, le problème se réglera le lendemain grâce à une manipulation dont il fallait avoir connaissance : il suffisait d'appuyer plus de trente secondes sur le système on/off. Voici ce que l'on apprend au cours d'un essai longue durée. L'Ateca de Stéphane a affiché, lui, un écran rose, puis tout est rentré dans l'ordre. Bref, deux expériences qui soulignent que ces sysytèmes multimedia peuvent être instables.
Au total, cette première étape aura permis à chacun de faire connaissance avec sa monture et déjà d'en tirer des enseignements. Les jours suivants, le convoi empruntera d'autres types de routes, ce qui permettra d'en apprendre un peu plus encore sur chacune de ces autos. En attendant, ce trajet sur autoroute aura été l'occasion de traverser le prestigieux Viaduc de Millau et d'emprunter la magnifique A75 qui, serpentant régulièrement au-delà de 1000 mètres d'altitude entre Clermont-Ferrand et Béziers, est l'une des autoroutes les plus hautes d'Europe. Mais sur le plan touristique évidemment, le meilleur reste à venir avec les somptueuses villes espagnoles, Séville, Tolède, à découvrir très prochainement sur Caradisiac.
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