Schuberth C3: L'objectif du casque.

Avec sa troisième génération de modulables, Schubert a bien l'intention de devenir une référence dans ce domaine de casque. D'apparence plus dynamique et de design plus compact que son prédécesseur, le Schuberth C3 repousse en bloc l'idée même du modulable présenté comme un casque volumineux, massif… et bruyant.

Qu'en est-il au quotidien ? Caradisiac moto se rive un Schuberth C3 sur la tête pendant 15 jours pour en faire le test.

Oliver Schimpf, directeur technique et responsable du développement chez Schuberth se souvient des premières idées échangées, lors des essais privés en janvier 2005 à Barcelone, au sujet des modulables avec Michael Schumacher. Point de départ du développement du C3, elles aboutissent quelques temps après à la naissance du modulable le plus compact du monde…

Finis donc les modulables qui se doivent forcement d'être massifs et volumineux pour être performants. Avec une calotte plus compacte et un poids en baisse de 10% par rapport à son prédécesseur, le Schuberth C3, étudié en soufflerie, ne s'arrête pas là et annonce même une acoustique de premier ordre puisque le bruit généré à l'intérieur du casque a été enregistré à 84 décibels à 100 Km/h soit 2,5 décibels de moins que le C2.

SILENCE ON ROULE

Cheval de bataille de la marque allemande, la protection sonore annoncée par Schuberth est plus qu'impressionnante pour un casque modulable puisqu'elle peut rivaliser avec nombre d'intégraux… Mieux encore, le C3 se paie le luxe d'être plus silencieux que certains produits hauts de gamme.

Et sur la route et les trajets urbains, ça se ressent immédiatement, le niveau sonore ressenti à 60 puis à 90 km/h est de haut vol sans pour autant filtrer les différents bruits de la circulation indispensables pour la sécurité.

Le test du roadster (dépourvu de toute protection) ou supermotard sur autoroute est intransigeant : le niveau sonore est de bonne qualité jusqu'à 140km/h, cette limite passée, on a l'impression que quelqu'un a monté le son à l'intérieur du casque.

Rassurez-vous, rien de bien grave, on redescend simplement sur terre et on commence à réaliser que sur sa tête ce n'est pas un intégral mais bel et bien un modulable, mais pour ça il faut que l'aiguille flirte avec le 150 !