4. Skoda Octavia (2020) – La concurrence, le bilan global, tous les tarifs

La concurrence : bien plus chère !

Comme sa devancière, l’Octavia IV chevauche deux catégories. Elle s’affiche au prix d’une compacte et offre l’habitabilité d’une berline du segment supérieur. Alors, à quoi la comparer ? Directement, rien. Les Peugeot 508, Renault Talisman, Ford Mondeo et Opel Insignia sont plus encombrantes et chères. En fait, elles s’attaquent plutôt à la VW Passat. Par exemple, l’Insignia 145 ch Ultimate coûte la bagatelle de 11 000 € de plus que la Skoda de cet essai. Celle-ci n’est même que 2 000 € plus chère qu’une Scala à motorisation et équipement équivalents.

En diesel, le supplément de 3 500 € réclamé par le TDI 150 face au TSI 150 semble énorme. Cela s’explique par le fait que ce diesel, au lancement, s’équipe exclusivement de la DSG7. 3 500 €. Là, la Peugeot reprend du poil de la bête, ne surpassant la tchèque que de 4 000 € à dotation comparable, en HDi 130, certes moins puissant. Les Ford et Opel n’offrent pas de puissance avoisinante, et sont encore plus chères. 

Le bilan global : un rapport prix/prestations remarquable

Honnêtement, il n’y a rien de majeur à reprocher à la Skoda Octavia, du moins en TSI 150 Combi Style. L’auto propose un habitacle et un coffre immenses, un confort de très bon aloi, des qualités routières sans reproches, une qualité de fabrication et de finition évidente, tout en ne réclamant qu’une faible quantité de carburant. Sa direction et sa commande de boîte se révèlent même particulièrement agréables. Seul le pont trop long étouffe quelque peu le moteur, mettant également en valeur sa relative atonie à bas régime. Mais je ne connais aucun break familial qui en offre plus pour 31 360 € !

• L’habitabilité et le coffre
• Le tarif modéré
• L’agrément de conduite

• Le pont trop long
• Le moteur atone à bas régime
• Les quelques bruits de roulement